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Birmanie, du sud au centre - Janvier-février 2020

Etape 200 - Inwa - En bateau sur le fleuve Irrawaddy

Vendredi 7 février 2020. Après Sagaing et Amarapura, nous embarquons à bord d'une petite barque à fond plat pour nous rendre de l'autre côté du fleuve Irrawaddy, dans l'ancienne cité royale de Inwa***.

Après une courte attente sur le rivage, nous descendons à même la plage où attend une de ces petites embarcations employées en guise de bac entre les deux rives du fleuve.

En s'éloignant du rivage, on aperçoit, amarrées le long du petit port de commerce, des barges qui transportent des marchandises le long du fleuve.

Plus loin, la nature reprend ses droits et les rives du fleuve conservent leur aspect sauvage et indompté.

Pour transporter les passagers et les quelques touristes qui n'ont pas encore quitté le pays, deux hommes sont nécessaires pour conduire l'embarcation, l'un à la manoeuvre et l'autre pour l'accostage.

Face au soleil, la fin du jour s'annonce et colore le ciel et la brume qui recouvre l'horizon d'une magnifique pâte rosacée.

Au loin, accostée le long du rivage, une embarcation plus importante attend son dernier chargement de la journée pour remonter l'Irrawaddy.

De l'autre côté du rivage, on discerne à travers la brume rosacée les toits pointus des premiers stûpas de l'ancienne cité royale.

Des embacles sont charriées ici et là au gré des courants du fleuve. Mais qu'on ne s'y trompa pas. Sous cette apparente tranquillité, l'Irrawaddy cache, paraît-il, d'importants courants qui le traversent.

De l'autre côté, une barge à fond plat accrochée à un bateau de marchandise termine de vider son chargement.

Enfin, nous arrivons. Au bas du quai, une famille de paysans s'attèlent à laver leurs vêtements au bord du fleuve.

Petits et grands, nul n'échappe à cette tâche qui témoigne de la grande pauvreté qui règne encore dans les campagnes birmanes.

Les sauts pleins qu'on essore et qu'on rince à même les bords du fleuve témoignent de la rudesse de la vie paysanne.

Sur le bateau, sitôt les touristes et les passagers débarqués, les membres de l'équipage profitent de l'attente pour lancer quelques lignes dans les eaux du fleuve.

La capitaine du bateau quant à lui profite de ce moment de tranquillité pour se reposer à l'arrière de l'embarcation.

Un autre, cigare aux lèvres, s'occupe de monter des lignes pour sa canne à pêche de fortune.

Sur la rive opposée, les hommes s'activent pour transborder les dernières marchandises de la barge jusqu'au bateau de commerce.

Sur le bateau, la ligne est prête et la pêche peut commencer. Cigare aux lèvres... La classe !

A l'horizon, la crème rosacée s'épaissit à mesure qu'elle se colore des derniers moment du soleil. Même la surface du fleuve semble se colorer à son tour.

Sur la rive, des calèches improvisées tirées par des paysans qui viennent ici arrondir leur fin de mois attendent les touristes.

Il y en a de toutes les couleurs et pour tous les goûts !

Une chose est sûre, ce n'est pas la grande foule. Avec la diffusion de la pandémie de Covid et la disparition des touristes chinois, les calèches sont nombreuses à être vide.

Du coup, au moment de partir, c'est un peu la cohue. C'est au premier arrivé qu'il convient de prendre les calèches. Et un homme veille tout spécialement à organiser la rotation des calèches.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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