Header image  
Des images et des souvenirs  
  
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Birmanie, du sud au centre - Janvier-février 2020

Etape 193 - Amarapura - La stricte vie monastique du Mahagandhayon

Vendredi 7 février 2020. Pour assister au défiler des jeunes moines, le mieux est d'arriver sur le site autour de 9 h 30, histoire de humer l'atmosphère du monastère dans son ensemble.

Pour rappel, il s'agit avant tout d'un lieu de culte, et il s'agit donc de porter une tenue correcte et décente (épaules et jambes couvertes).

En temps normal, il y a énormément de monde pour assister à cette cérémonie, mais en cette période de pré-covid, tous les Chinois sont déjà retournés dans leur pays...

Le monastère a été fondé en 1942 par U Sanaka Biwon Tha dont on peut voir la modeste maison tout en bois et dont les murs sont décorés de photos de lui et de ses maîtres.

Car il ne faut pas l'oublier non plus, ce monastère est avant tout une école d'éducation générale destinée aux enfants défavorisés.

Leur discipline est rigoureuse, comme en témoignent les dix commandements du moine : avoir un grand coeur, suivre le code de discipline monastique, être en bonne santé, être propre, savoir s'habiller, être intelligent dans son comportement, marcher sereinement, parler de manière sensée, obéir aux règles, être assidu au travail...

Avant d'assister au défilé des moines, il ne faut pas manquer d'aller faire un tour dans l'impressionnante cuisine ouverte, là où plus de 1.000 repas sont préparés quotidiennement.

En se baladant entre les édifices, on se laisse prendre par la douce atmosphère du monastère, loin de la foule du moment du repas.

Enfin, après une longue attente, voici que le défilé des jeunes novices commence, marchant l'un après l'autre en file indienne, avec sous le bras, leur bol à offrandes dans lequel ils déjeuneront.

Pour assister au défilé, je me suis arrangé à être un peu en amont afin de déranger le moins possible la procession et de réaliser les meilleures photos possibles.

L'idée, c'est de ne déranger personne, ni les touristes qui sont amassés pour assister à la cérémonie, ni encore moins les jeunes moines.

Une fois installé, je peux enfin commencer mon travail, l'idée étant de me placer strictement à heuteur d'homme, voire en légère contre-plongée, pour tenter de capter toute la détermination qui ressort du visage des jeunes novices.

Et parmi tous les jeunes novices, il y a forcément des visages qui sortent du lot et qui témoignent de la candeur et de l'engagement de ces enfants dans la religion qui égit tous leurs actes.

Sur certains visages, on peut ainsi lire une certaine forme de détresse, parfois de tristesse profonde, qui témoignent de la situation de certains de ces enfants qui sont orphelins.

Et il y a d'autres visages encore qui, en un instant, résument à eux seuls la force qui les habite. Comme celui-ci par exemple.

Un moine bouddhiste ou un novice n'est pas autorisé à travailler pour un salaire, donc ils dépendent tous de la charité.

Le monastère de Mahagandayon est aidé par de nombreux habitants qui donnent des fonds et fournissent de grands sacs de riz, de viande et de légumes pour l'entretien des moines et les repas quotidiens.

Ceux qui font des dons ont le privilège de servir aux moines leurs repas quotidiens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations
 
 
             
Image 1