Etape 87 - Yathe
Byan Cave - Au sommet de la grotte
Mardi 28 janvier 2020.
Au sommet de la grotte, en se plaçant juste dans
le dos du grand bouddha assis qui observe la vallée, on a
une vue unique sur l'ensemble de la région environnante.

Derrière moi, immobiles,
les autres statues de bouddha et de ses disciples observent avec
bienveillance la présence de ces quelques touristes étrangers.

Car sur la plateforme, c'est une véritable
petite forêts de bouddhas assis dans diverses positions des
mains qui se succèdent.

Pour réaliser une photo rigolote,
je me place juste à l'arrière du bouddha principal
afin d'embrasser comme lui la même vision du panorama.

Derrière moi, se dresse le
magnifique stûpa doré placé au centre de la
grotte. Je vais juste regretter de ne pas avoir trouvé
le chemin qui s'enfonce à l'intérieur de la
grotte.

Je ne sais pas comment je m'y suis
pris pour manquer ce chemin, car celui-ci, placé
derrière le stûpa, permet d'accéder à
une plateforme aménagée à l'extérieur
de la grotte, à flanc de paroi. De là, la
vue sur la campagne environnante serait encore plus éblouissante
que celle qui s'étale devant mes yeux.

Difficile à croire, mais je
fais tout de même confiance en ce que me conseille
mon Routard, qui, je le répète, m'accompagne
dans tous mes voyages et me permet de compléter tous ces
commentaires.

Nouveau petit coup d'oeil sur la rangée
de bouddhas assis. Tous sont assis en position du lotus.

Cette position consiste à ce
que la main droite touche le sol, tandis que la gauche repose
sur les jambes. Ce geste représente l'éveil du Bouddha.

Appelée aussi mudra
maraisijaya (victoire sur mara), c'est la position
la plus fréquemment répandue au Myanmar. Ce geste
signifie la "prise d ela terre à témoin".

Pour rappel, l'autre courant
de pensée du bouddhisme, dit du "grand véhicule",
s'est quant à lui propagé en Chine, au Tibet, en Mongolie,
en Corée ou au Japon, sans oublier le Vietnam et l'Indonésie
(le temple de Borobudur en est le plus bel exemple).

Les pratiquant utilisent le sanscrit
comme langue sacrée. Au contraire du Theravada, le
bouddhisme Mahayana cherche à transformer le monde, non pas
par l'abstention mais par l'action.

Le détachement n'est plus de
mise, l'action et la compassion priment. Pour les adeptes
du Mahayana, il faut aider son prochain à parvenir à
la délivrance afin de suivre les paroles du Bouddha.











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