Etape 46 - Ile
aux ogres - Textiles et métiers à tisser
Dimanche 26 janvier 2020.
Dans de très nombreux villages birmans, les ateliers
de tissage sont encore très nombreux et permettent à
des familles de vivre encore de cet artisanat.

Sur l'île aux Ogres, il existe
quelques fabriques où des ouvrières tissent
les les fibres des ressources locales. Pas de produits importés
dans cette partie du monde pourtant si proche de la Chine voisine.

Le travail est délicat. Et on
travaille le coton ou le lin. Plus rarement, on peut également
tisser la fibre de fleurs de lotus, ou plutôt la tige de la
fleur.

Depuis 200 ans, le travail n'a pas
vraiment changé. Les machines à tisser sont
antiques et le procédé reste le même avec la
fameuse navette qui permet de passer entre les rangs des fils.


Un contremaître, ou plutôt
le chef de famille, supervise le travail de toutes les ouvrières,
qui, pour la plupart, font partie de la famille.

Sur les machines à tisser, le
travail prend forme peu à peu. Et force est de constater
qu'il est non seulement magnifique mais d'une qualité exceptionnelle.
Bref, on est bien loin de la fabrication industrielle.

Ici, on fabrique les draps
comme l'ensemble du linge de maison, les serviettes de table comme
les nappes.

Un travail délicat qui
nécessite une attention de tous les instants. J'aime
regarder les navettes sur le bord du métier à
tisser.



Activité familiale par excellence,
la fabrique forme déjà les prochaines ouvrières.
La petite dernière de la famille se débrouille déjà
pas mal.




|