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Birmanie, du sud au centre - Janvier-février 2020

Etape 175 - Mandalay - Les artistes du Shwe in Bin Monastery

Jeudi 6 février 2020. L'art sous toutes ses formes a toujours été lié à la cour du roi et au bouddhisme.

L'énergie créatrice du roi et du peuple birman s'est donc concentré sur la construction de pagodes, de stûpas et de temples, ainsi que sur les peintures murales.

Si les anciens dignitaires égyptiens passaient leur vie à préparer leur survie dans l'au-delà, les Birmans passent toujours la leur à accumuler les mérites afin d'avoir la meilleure réincarnation possible.

Les Birmans sont en effet censés ne pas s'intéresser aux trésors matériels, qui, de toute façon, ne peuvent améliorer leur vie future puisqu'ils ignorent tout de leur prochaine réincarnation : animale, végétale ou humaine.

Les seules richesses dignes d'intérêt sont celles qui représentent les reliques du Bouddha.

De plus, le renoncement étant l'une des valeurs prônées par le Bouddhisme, l'accumulation de richesses sur terre n'a, a priori, aucun sens.

Le bouddhisme Théravada, qui imprègne totalement le vie des Birmans, a tout réglementé.

Tout a été prévu par les 112 caractères distinctifs du Bouddha. Depuis la longueur des bras et des doigts jusqu'au nombre de ses cheveux : un par pore. Rien n'a échappé au concile.

Même les positions et les gestes ont été imposés. Dans ces conditions, difficile de laisser libre cours à son imagination.

Et depuis tout ce temps, aucun intellectuel n'a osé remettre en cause cet ordre établi depuis deux millénaires.

L'environnement pictural de l'iconographie bouddhique est composé de fresques narratives d'influence indienne, dont les plus beaux exemples se trouvent à Bagan, certes, mais que l'on peut aussi admirer dans les temples de Mandalay, comme ce monastère Shwe in Bin qui recèlent de représentations.

L'architecture se coforme elle aussi à des codes bien précis imposés par une symbolique.

D'abord influencé par les styles chinois, cinghalais, indien, et vraisemblablement khmer, l'art birman s'est véritablement développé au XIe siècle.

S'il est un domaine où l'artisan pouvait s'exprimer assez librement au final, et devenir ainsi un véritable artiste, c'était bien celui du travail du bois qui servait à la construction de monastères, comme celui de Shwe in Bin.

Parmi les petites pépites que l'on peut trouver dans le monastère Shwe in Bin, comme je l'ai dit plus tôt, ce sont ces incroyables peintures de Saya Saw dont je publie ici quelques-une de ses oeuvres exposées à l'intérieur du monastère.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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