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Birmanie, du sud au centre - Janvier-février 2020

Etape 2 - Yangon - Premiers pas dans Sule Pagoda

Vendredi 24 janvier 2020. Au contraire des vieilles cités royales du centre du pays, Yangon est relativement jeune. Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, il n'existait ici qu'un gros bourg appelé Dagon, centré sur le pélerinage de la pagode Shwedagon.

En 1757, le roi Alaungpaya fortifie le site après la reconquête de la basse Birmanie et le rebaptise "Yan-Gon", la Fin des combats. Puis il développe le port qui devient rapidement le plus important du pays.

Les Anglais renommeront la cité "Rangoon" en 1852, lors de la colonisation du sud du pays. Ils en font leur capitale administrative et y attirent de nombreux Chinois et Indiens pour y travailler.

Cette petite parenthèse historique me conduit naturellement à évoquer cette Sule Pagoda*** que je visite ce matin, une des pagodes les plus importantes du pays et de l'ancienne capitale.

Entièrement redorée en 2016, cette pagode aurait été édifiée deux siècles seulement après l'éveil du Bouddha. Si importante donc, que les Britanniques en firent ni plus ni moins que leur kilomètre zéro pour calculer toutes les distances du pays.

Ceinturée de boutiques d'astrologues carrelées comme une salle de bains et plus moches les unes que les autres, elle se retrouve aujourd'hui plantée au beau milieu du rond-point le lus fréquenté de tout downtown. Du coup, s'y rendre doit nécessiter une attention toute particulière, car, comme partout en Asie, la priorité donnée aux piétons n'est qu'une vaste illusion.

Sa base n'est pas un quadrilatère correspondant aux quatre points cardinaux habituels, mais un octogone de style môn.

La déambulation autour de son stûpa d'une cinquantaine de mètres de haut est entourée de multiples chapelles et de pagodons abritant des bouddhas.

Du coup, sa visite constitue une parenthèse agréable dans ce centre-ville si congestionné et bruyant.

Au niveau de l'entrée ouest (encore faut-il la trouver !), on peut acheter une feuille d'or (environ 400 Ks) et la donner à une dame qui l'achemine par un karaweik, une sorte de minijonque à tête d'oiseau mythique, jusqu'à la base du stûpa.

On peut, à cet effet, soit laisser la dame actionner elle-seule la manivelle qui conduit le karaweik au sommet du stûpa, soit l'actionner soi-même. Un jeu très amusant... et très lucratif pour les nombreux rabatteurs qui vous emmènent ensuite allumer un cierge dans une des chapelles environnantes...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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