Etape 22 - Birmanie
- Sur la route de Mawlamyaïne
Samedi 25 janvier 2020.
Ce matin, levé de très bonne heure. Un bus
m'attend à la gare centrale de Yangon, qui se trouve à
l'extérieur de la ville. Je vais rapidement découvrir
que l'organisation des voyages dans le pays est un jeu d'enfants.
Le seul bémol, les gares sont le plus souvent situées
en dehors des centre-ville...

Vers six heures donc, direction la
gare centrale. Briefé par la direction de l'hôtel,
le chauffeur de taxi me laisse devant la compagnie de bus Yangon
Express qui doit m'emmener jusqu'à Mawlamyaïne,
la prochaine étape de mon voyage.

Plus d'une heure d'attente avant de
monter dans le bus. C'est l'occasion d'occuper son temps
à bouquiner et à faire le point sur la suite du voyage.

D'un oeil discret, je piste les
bus qui s'alignent devant la vitrine de la compagnie. Bonne
nouvelle, c'est bientôt notre tour. Enfin, après le
départ de deux bus, voici enfin le nôtre. Place
réservée. Je n'ai juste qu'à me glisser dans
la mienne et à attendre le feu vert.

En Birmanie, une règle d'or
est respectée. Tous les bus partent à l'heure.
Et il est 8 h 30 quand le nôtre s'élance enfin sur
la route de Mawlamyaïne.

8 heures de bus nous séparent
de notre destination finale. C'est pour moi l'occasion de
découvrir la campagne birmane qui est d'un vert éclatant.
Les forêts épaisses succèdent aux bananeraies
et aux plantations de palmiers. La Birmanie n'échappe
pas au phénomène de la déforestation
qui touche la plupart des pays d'Asie du Sud-Est...

En chemin, on croise également
de nombreuses villes, comme Bago au centre de laquelle se
dresse un immense stûpa qui ressemble à s'y méprendre
à la pagode Shwedagon. La magnificence en moins...

Puis d'autres pagodes encore. Une
succession de temples qui rappelle que la Birmanie est un des pays
les plus bouddhistes du monde. Mieux, elle est placée
ici comme religion d'Etat. On comprend mieux alors
à quelles difficultés sont confrontées
les minorités ethniques et religieuses, comme les Rohingyas.

Passé Bago, on s'éloigne
enfin des grandes conorbations urbaines pour plonger dans
la Birmanie éternelle, ses campagnes traditionnelles et champs
de riz qui s'étalent jusqu'à perte de vue.

Sur le bord de la route, les
petites plantations traditionnelles se succèdent. Des paysans
défilent sur le bord de la route, d'autres travaillent d'arrache-pied
au milieu des champs de riz.




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