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Birmanie, du sud au centre - Janvier-février 2020

Etape 107 - Lac Inle - Le ballet magique des pêcheurs à pied

Jeudi 30 janvier 2020. Nous demeurons encore un instant auprès de ce maraîcher au milieu de ses jardins flottants. De la fumée s'échappe encore du brûlis qu'il a entrepris sur sa parcelle. Une chose est sure, cela ne mettra pas le feu aux champs d'à côté !

Sa pirogue découpée dans le soleil couchant est magnifique, très esthétique. En clair, parfaite pour une bonne photo.

Passé ce moment, nous sortons de la parcelle et regagnons le grand canal où nous croisons encore une pirogue chargée de touristes. Quel dommage, ils s'en vont juste au moment où la lumière devient parfaite pour faire de bonnes photos.

Et une chose est sûre, je ne vais pas être déçu. A peine avons-nous navigué cinq minutes au large du village pour rejoindre le milieu du lac que nous croisons un premier pêcheur traditionnel.

Alors bien évidemment, pas question de me méprendre. Je ne suis absolument pas dupe de la scène et je sais que ce pêcheur a depuis belle lurette abandonné la quête de poissons pour ferrer du beaucoup plus gros... Des touristes qui, comme moi, cherchent à faire une photo insolite.

Du coup, notre pêcheur traditionnel se mue très rapidement en artiste de cirque multipliant les acrobaties au-dessus des eaux du lac, plantant sa rame dans les flots et tenant en équilibre à la proue de sa pirogue.

Pour ma part, je ne suis pas venu tant pour assister à de telles acrobaties que pour réaliser surtout des photos des pêcheurs à la lumière du soleil couchant... et donc pour réaliser une belle photo.

Et là, forcément, je vais être servi. Je demande à ma guide de m'amener face au soleil couchant afin de pouvoir multiplier les prises... De quoi fatiguer un peu mon pêcheur qui, las de tant d'acrobaties, finit par retrouver l'équilibre et tient fermement dans sa main droite sa nasse désespérément vide.

Toutefois, la lumière est véritablement parfaite. Les rayons du soleil filtrés par la masse nuageuse donne une lumière absolument parfaite. Adoucie sans être trop crue, tout ce qu'il faut pour plonger ma scène dans une délicieuse atmosphère dorée.

Puis nous nous approchons encore. Et cette fois, mon pêcheur est prêt à tout pour obtenir sa dîme. Il se dresse sur la proue de sa pirogue, soulève sa nasse du coude du pied et plante sa rame dans les eaux du lac.

Un équilibre parait et une photo absolument divine. Quoiqu'un peu trop attendue. Mais qu'importe, ce n'est pas sur le lac d'Annecy qu'on assisterait à pareille scène !

Qu(importe après tout que celui-ci tienne la pose. Rester à l'extrémité d'une frêle pirogue en équilibre sur une jambe durant de longues minutes n'est pas donné à tout le monde. Et du coup, bien sûr, je lui donne ce qu'il mérite.

Cette autre technique de pêche, avec une grande nasse conique, est certes une méthode traditionnelle (absolument unique au monde), mais elle n'existe pratiquement plus aujourd'hui.

Ces hommes qu'on peut voir avec leurs nasses, habillés en costume traditionnel, sont avant tout là pour les touristes, et prennent gentiment la pose pour la photo-souvenir contre un petit billet bien mérité...

Les puristes me diront que ce n'est encore que de la fantaisie, mais je ne vois rien de mal à ça. Et ce serait boudé mon plaisir que de ne pas assister à ce spectacle absolument inouï.

D'autant qu'une fois la pose terminée et les billets rangés de côté, la plupart reprennent la pêche comme tous les autres.

La technique de rame à une jambe, en revanche, est toujours bien ancrée dans la tradition des Inthas. Et quelque chose me dit qu'elle n'est pas prête à disparaître.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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