Etape 15 - Shwedagon
pagoda - Pagodons et temples sous le soleil couchant
Vendredi 24 janvier 2020.
Sur cette vaste esplanade marbrée qui ceinture la pagode
centrale, les réglages de ma balance des blancs effectués
par Anatoly lors de mon stage photo en Roumanie font merveille.

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La cloche
monumentale du grand stûpa centrale se gorge
d'une incroyable lumière blonde, magnifiée
par ce nouveau réglage. |

Autour des temples de la semaine
(huit jours dans le calendrier bouddhiste !), les fidèles
se pressent pour arroser les figures divines du temple, un geste
qui doit favoriser leur bonne fortune et une vie meilleure
dans son karma personnel.

Les hommes comme les femmes sont logés
à la même enseigne et chacun y va de son propre rituel
pour s'attirer les bonnes grâces du bouddha. Le bouddhisme
birman se passe de grands prêtres, chaque croyant a une relation
privilégiée avec les dieux, un peu à l'image
du protestantisme chez les chrétiens.

Sur le site, on peut croiser n'importe
quel fidèle ou moine, jusqu'aux plus farfelus, comme
ce pseudo-moine qui demandera l'obole en échange de ma photo...
Le seul individu de la sorte que je croiserais durant tout mon séjour
en Birmanie. C'est dire la gentillesse naturelle de la
population.

Ppur profiter de la belle lumière
du couchant, je multiplie les tours autour du grand stûpa.
C'est le meilleur moment pour prendre des photos. Je ne
veux pas manquer une miette d'un tel spectacle.

Sur le marbre de l'esplanade,
la dévotion aux dieux est à son comble. Les croyants
sont nombreux à prier, seuls ou en groupe, s'agenouillant
n'importe où, face aux multiples pagodons.

Les femmes-moines sont
facilement identifiables. Elles sont ceintes d'une tenue
immaculée barrée d'une écharpe orangée.
Rasée, le sourire toujours aux lèvres, elles sont
d'une beauté désarmantes.

Le soleil décline de plus en
plus à l'horizon. J'en profite pour déployer
mon trépied et tester mes premières photos de coucher
de soleil. Mais il est encore trop tôt. Dans une
petite demi-heure, ce sera le moment idéal.

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En attendant,
je ne me lasse pas de la vue de l'immense cloche du
grand stûpa, entouré par une soixantaine de pagodons
également recouverts de feuilles d'or. |




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