Etape 7 - Shwedagon Pagoda - Un lieu de culte vénéré depuis des siècles

Vendredi 24 janvier 2020. Symboliquement, la Shwedagon demeure le point de ralliement de nombreuses manifestations de masse du peuple birman, comme en 1988 et 2007, lors de la "révolution de safran".

La pagode a été entièrement rénovée. Lors de son dernier lifting, en 2015, pas moins de 16.000 plaques d'or vendues chacune 600 $ pièce, ont été recueillies comme don par les moines en charge du site. Un business florissant pour un pays en pleine mutation économique.

Pour accéder au site de la pagode, la tenue vestimentaire est stricte. Pas question de venir là en short ou en mini-jupe. Jmabes et épaules doivent être couvertes, et bien sûr, on se déchausse à l'entrée. Pas question non plus de marcher en chaussettes. C'est pieds nus que l'on découvre la plus grande pagode du monde.

Et en cas de pluie et de sol mouillé, il faut faire très attention, ça glisse énormément !

Quant au meilleur moment pour le visiter, c'est à l'aube, bien sûr. Où là, presque solitaire, on peut profiter de toute la magie du site.

Pour ma part, ce sera la fin d'après-midi, jusqu'au soir. Je veux pouvoir bénéficier de la belle lumière de la fin du jour et du crépuscule pour faire quelques photos. Quand le monument s'ilumine peu à peu pour rayonner à des kilomètres à la ronde.

En se plaçant au bon endroit, on peut, paraît-il, voir scintiller les joyaux du sommet de la pagode, de cinq couleurs différentes. Etrangement, c'est en plein jour, en me plaçant dans l'enfilade des temples et des pagodons, que j'ai pu les voir scintiller...

En se plaçant ailleurs, c'est le diamant posé au sommet du stûpa central que l'on peut voir briller. Mais pour identifier ces deux points de vue, il vaut mieux demander conseil à un des nombreux moines présents sur le site.

Enfin, il faut savoir que pour visiter la pagode Shwedagon, tout comme toutes les autres pagodes d'ailleurs, il convient de marcher dans le sens des aiguilles d'une montre.

En chein aussi, on risque de rencontrer des ouvriers birmans qui procèdent à l'entretien des multiples pagodons présents sur le site. Comme ici, cette magnifique cloche dressées au coeur d'un temple.

Une chose est sûr, le choc se produit au moment même du passage de la douce pénombre de l'escalier à l'intincelante symphonie d'ors et de couleurs de la pagode et de son environnement, ainsi que de sa forêt de temples et de pagodons.

Il ne faudra pas manquer non plus les nombreux arbres de Bodhi, symboles de l'intelligence et de la sagesse du Bouddha, provenant d'une pousse du célèbre banian de Bodhgaya, en Inde, où le Bouddha eut son illumination.

Le gigantesque stûpa central est loin d'être le seul monument à admirer. Des dizaines de pagodons, templions, clochetons et stûpas de toutes formes créent une forêt de récifs, de pics, d'arêtes richement décorés et ciselés qui magnétisent littéralement les regards.