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Birmanie, du sud au centre - Janvier-février 2020

Etape 44 - Ile aux ogres - L'ingéniosité des fabriques d'élastiques

Dimanche 26 janvier 2020. En m'enfonçant un peu plus loin dans la fabrique, je demeure ébahi par ce spectacle presque irréel de ces centaines de bâtons gabarits qui forment les fourreaux de couleurs dans lesquels seront découpés plus tard les élastiques.

Pour la découpe justement, nul besoin de machines hyper sophistiquées. Ces ouvrières travaillent sur des machines qui les dépassent largement en âge.

L'idée est des plus simples. On place le fourreau dans un nouveau gabarit qui s'avance lentement pour être découpé en fines lamelles. En un tour de main (les machines sont actionnées manuellement !), des milliers d'élastiques sortent de l'autre côté de la machine.

Une chose aussi banale qu'un élastique prend ici une dimension très instructive pour les visiteurs venus du monde des grands complexes pétrochimiques enfumés (et pour les autres d'ailleurs !).

Car, on est bien loin des processus hyper sophistiqués. Le retrait des fourreaux de leur gabarit se fait ainsi manuellement.

On découvre ici tout le processus artisanal de la fabrique : dans la matière laiteuse sortie de l'écorce d'un vulgaire tronc d'hévéa, on verse de l'ammoniac. C'est dans ce mélange que sont trempés les bâtons gabarits sur lesquels, après plusieurs trempes, se forment les fourreaux.

Une fois séché au soleil, dans la cour de la fabrique, celui-ci sera découpé par les antiques machines actionnées par les trois ouvrières de la fabrique.

Enfin, les élastiques sont de nouveau séchés afin d'éviter qu'ils ne s'agglomèrent. Au final, le processus prend quatre jours en tout.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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