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Birmanie, du sud au centre - Janvier-février 2020

Etape 6 - Yangon - Au pied de la sublime Shwedagon Pagoda

Vendredi 24 janvier 2020. Point d'orgue de toute visite de Yangon, voici l'exceptionnelle, la démesurée, l'incroyable Shwedagon Pagoda***. Pour y accéder, il faut prendre un taxi qui nous emmène sur le lieu de la pagode, située sur une colline éloignée de 1,5 km du centre-ville. Le taxi nous emmène généralement devant l'entrée principale sud, ou à l'un des ascenseurs. Pour ma part, ce sera devant l'escalier sud, immense et imposant, ponctué de plusieurs plateformes et bordé de boutiques de souvenirs. Vertigineux.

Après avoir laissé ses chaussures à l'entrée, on ne sait lus quel superlatif utiliser pour qualifier Shwedagon Pagoda*** : la plus belle du monde, la plus impressionnante, la plus grandiose, la plus...

Sacré depuis plus de 2500 ans, le site est au coeur du bouddhisme birman, au coeur de la vie religieuse, sociale et politique du pays.

Une chose est sure, il émane de ce lieu une atmosphère où recueillement et dévotion se mêlent à un esprit bon enfant. Seuls ou en groupes, les fidèles en prières immobiles ou vagabondes côtoient les touristes qui se font photographier devant ses ors.

Et de l'or, la Shwedagon Pagoda n'en manque pas. Il en dégouline littéralement de tous ses bâtiments, de ses statues comme de ses pagodons, de ses toits, de ses piliers, de ses murs, de son immense stûpa qui domine toute la ville, de ses bouddhas et de chacune de ses décorations.

D'après la légende, l'histoire de la Shwedagon Pagoda*** remonte à plus de 2500 ans, quand deux frères, marchands, offrirent des gâteaux de miel au bouddha tout juste sorti d'une période de jeûne et de méditation.

En remerciement de cette offrande, Bouddha leur offrit huit cheveux qu'ils remirent à leur roi. Après les avoir exposés sur la berge où s'élève aujourd'hui la pagode Botataung, ce dernier fit élever un stûpa pour les conserver, sur une colline où se trouvaient déjà des reliques.

Plus cartésiens, les experts attribuent la construction de la pagode aux Môns quelque part entre les VIe et IXe siècle. Ses premières mentions historiques remontent au XIe siècle, puis au XIVe et au XVe siècle quand Shin Sawbu, la seule reine birmane, fit édifier la plateforme de la pagode et le stûpa.

Cependant, il est à noter que le stûpa ne prit véritablement sa forme actuelle qu'en 1768, après sa reconstruction à la suite d'un tremblement de terre.

Lors de la première occupation britannique, en 1824, la pagode fut pillée. Puis, effarant, placée sous contrôle militaire total de 1852 à 1829 !

Les Birmans furent particulièrement choqués par le refus des Anglais de se déchausser sur le site, preuve du mépris pour le plus sacré de leur lieu de culte.

La révolte qui gronda, rappelle celle, célèbre, des cipayes indiens, quand ils furent forcés par les Britanniques de graisser fusils avec du suif de boeuf, animal sacré pour eux...

Quelques épreuves mineures frappèrent encore la pagode : un incendie en 1931, et un petit tremblement de terre en 1970, mais sans conséquences. En 1983, elle fut le théâtre d'un incroyable attentat perpétré par les Nord-Coréens contre la délégation présidentielle sud-coréenne qui se solda par 21 morts.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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