Etape 174 - Mandalay
- Les splendeurs du Shwe in Bin Monastery
Jeudi 6 février 2020.
Avec 150 monastères et 70.000 moines, Mandalay demeure
la ville symbole de la foi bouddhique.

Elle est en quelque sorte la
capitale religieuse de la Birmanie, d'où son importance pendant
la révolte des moines de 2007.

Parce qu'elle est considérée
comme l'héritière des traditions ancestrales,
on y parle, dit-on, le pur Birman.

Aujourd'hui, avec la réouverture
de la route vers la Chine, la ville connaît une relative
prospérité.

La communauté chinoise,
fortement implantée depuis quatre siècles, s'est
renforcée depuis les années 1990.

Les Chinois viennent par centaines
y acheter le meilleur jade du monde, vendu sur le marché
de Mandalay.

Georges Orwell, dans
son roman Une Histoire birmane parle de
Mandalay comme de la ville aux cinq "P" : porcs,
prostituées, pagodes, parias et prêtres...

Bon, l'image est un peu dépassée,
mais pas totalement... Les porcs sont toujours débarqués
chaque jour des bateaux à fond plat, et les prostituées
se nichent dans les karaokés...

Pour les pagodes et les parias,
il suffit simplement de regarder autour de soi...

Quant aux prêtres, ce sont surtout
les nonnes en tunique rose que l'on remarque dans les rues de Mandalay.

Voilà pour l'ambiance générale
qui règne dans la capitale religieuse de la Birmanie. Pour
le reste, je demeure fasciné par les nombreuses sculptures
de ce monastère Shwe in Bin.

De véritables splendeurs s'offrent
à mes yeux fascinés par tant de beautés. Ces
sculptures sont si expressives, si naïves parfois, qu'elles
me rappellent les merveilles que j'ai admirées, il y a quelques
années, sur les temples d'Angkor.

Bouddha, barques sacrées, disciples,
temples... Tous les détails de la vie du Bouddha
semble ici relatés sur les portes et les corniches de ce
monastère.

Armé de mes objectifs, je m'en
donne à coeur joie pour essayer de retranscrire l'atmosphère
incroyable qui règne en ce lieu.

Je multiplie les gros plan et les flous
de bockey pour tenter de capter l'indicible beauté
de lieu, des détails, toujours des détails, cette
facheuse manie qui m'habite désormais depuis plusieurs années.

Et ici, avec cette multitude
de portes et de panneaux sculptés qui racontent la vie du
Bouddha, je ne sais plus où donner de la tête.

C'est à bien des égards,
un vrai ravissement. Tous ces petits détails sont autant
de preuves de la foi incroyable qui habite ce peuple birman.











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