Etape 131 - Bagan
- Au pied d'un joli temple inconnu
Dimanche 2 février 2020.
A une dizaine de mètre du monastère d'Upali Thien,
se dresse un autre temple, qui, hélas, n'est pas
répertorié dans mon guide du Routard. Peu
importe, je le trouve suffisament joli pour m'atterder un moment.

L'intérêt est qu'il se
situe égalementen plein milieu d'un champ cultivé.
Des bottes de paille rappellent que l'agriculture est encore
bien présente à l'intérieur du site archéologique.

Pour rappel, le site couvre
42 km2 et compterait encore aujourd'hui plus de 2.000 temples et
pagodes.

Jadi s'étendait autour
de Bagan une vaste forêt. Celle-ci a sans doute
servi à alimenter les fours à briques destinés
à bâtir les milliers de temples.

Il reserait toujours près de
400 monuments ornés de peintures murales, mais la
plupart ont le plus souvent été abîmées
au cours des siècles par la fumée des feux qu'allumaient
les habitants pour faire leur cuisine : ils se réfugiaient
dans les temples dans les périodes de guerre.

Certaines de ces pagodes ont toutefois
été restaurées par l'Unesco à
partir de 1982. Et l'on peut désormais en admirer de magnifiques
exemples.

Ici, on est encore bien loin
de la fréquentation d'Angkor et la saturation n'est pas encore
visible...

Le site est suffisament vaste avec
beaucoup d'espace entre certains temples que l'on peut relier à
vélo ou en scooter électrique, tranquillement et en
prenant son temps.

Chaque temple, chaque pagode possède
sa propre personnalité. Les plus grands ne sont pas
forcément les plus beaux ni les plus charmants.

Et c'est bien là la magie de
Bagan : on peut à tout moment, comme ici, découvrir
un petit temple oublié, un peu à l'écart du
site, peu ou pa fréquenté, qui nous procure de belles
émotions.
Et parfois,
il ne faut pas oublier de mettre son smartphone en position
lampe pour éclairer de belles peintures murales oubliées.

On apprend ainsi à discerner
les petits détails architecturaux et de style qui font parfois
toute la différence...

Parmi les milliers de monuments que
recèle le site, il n'est pas toujours facile, au
début, de faire la différence entre un stûpa,
une pagode ou un temple...

Pour ce qui est du stûpa, celui-ci
se caractérise par une structure pleine, sans possibilité
d'accès par l'extérieur. Il contient le plus souvent
des reliques d'un saint ou du Bouddha.
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Les plus anciens
stûpas (IVe siècle) sont en forme de
dôme et de pastèques, les plus récents
(X-XIIe siècle) sont en forme de cloches. |
Le stûpa
est fréquenté pour les manifestations religieuses
et les offrandes.

Il est toujours conçu sur les
mêmes symboles : la base représente les plis
de la robe du Bouddha, la partie centrale est en forme de bol renversé,
le tout est surmonté de l'ombrelle du Bouddha.





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