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Birmanie, du sud au centre - Janvier-février 2020

Etape 49 - Ile aux ogres - Un monde essentiellement agricole

Dimanche 26 janvier 2020. La pratique de la jachère, la culture du tournesol, celle du riz et l'exploitation des forêts d'hévéas sont les principales ressources de l'île aux Ogres.

Dans les parcelles dédiées à l'exploitation forestière, la place est laissée à la sélection naturelle pour déterminer quels seront les meilleurs plants des futurs hévéas.

Le secteur agricole est très important dans l’économie de la Birmanie. Selon les sources, il génère 35 à 40% du PIB national et emploie 70% de la population active. En 2010, le pays compte 5,4 millions d’exploitations agricoles familiales, pour la plupart de petite taille (<4ha).

La Birmanie fait partie des pays à plus faible rendement agricole parmi les pays de l’ASEAN. L’écart de productivité par rapport à ses voisins de la région est dû à un manque d’infrastructures (routes, irrigation, établissements de transformation, marchés…), mais également à la fragilité du droit d’usage des terres pour les agriculteurs et à des difficultés d’accès au crédit, à l’origine d’un sous-investissement et d’une mécanisation peu développée.

Avec 12,6Mha de terres agricoles et 5,4Mha supplémentaires qui pourraient être mis en culture, le pays présente de très importantes marges de progression en matière agricole.

Si la longue phase d’isolement qu’a connu le pays à partir des années 1960 a fortement entravé l’essor de ce secteur, le mouvement d’ouverture en cours, accéléré depuis 2011, pourrait mettre la Birmanie sur les rails d’un développement agricole rapide, à l’image de la trajectoire suivie par le Vietnam.

L'accès à la nourriture reste difficile pour les plus pauvres et les populations vulnérables dans les régions reculées du pays.

Les filières phares sont les productions de riz et de légumineuses. Les productions d’arachide, de canne à sucre, de maïs, de coton et de caoutchouc peuvent également être mentionnées.

Les légumineuses occupent 4,5Mha pour une production de 5,8Mt en 2011. La Birmanie produit plus de vingt sortes de légumineuses.

Les produits phares sont le haricot mungo et, à un niveau moindre, le haricot urd et le pois d’Angole.

La Birmanie occupe la position de deuxième exportateur mondial, après la Chine, pour les légumineuses. En 2013,elle en a exporté plus de 1,9Mt, avec l’Inde comme principal client. Il s’agit du premier poste d’exportation en valeur pour les produits agroalimentaires.

La culture d’oléagineux occupe une surface agricole estimée à 3,6Mha en 2011. Les graines d’arachide et de sésame représentent plus de la moitié de la production de graines oléagineuses, avec respectivement 1,4Mt et 0,9Mt en 2011.

D’autres productions peuvent être mentionnées, comme la canne à sucre, le coton et le caoutchouc. En 2011, le pays a ainsi produit 9,6Mt de canne à sucre.

Par ailleurs, si les plantations d’hévéas demeurent encore assez limitées (600 000ha) et présentent de faibles rendements, la production progresse et la Birmanie présente un bon potentiel de développement pour cette filière.

41% de la surface du pays est couverte de forêt et la production de bois est assez développée (en particulier de teck). Néanmoins, de 1990 à 2005, la Birmanie a perdu 18% de sa surface, soit 7Mha.

L’augmentation de la déforestation est une source d’inquiétude quant à la survie des espèces endémiques. En effet, 15% des 7 000 espèces recensées en Birmanie sont endémiques et 6% sont menacées d’extinction.

Face à ce constat, la Birmanie a bloqué les exportations de bois le 1er avril 2014 afin de limiter la déforestation et de favoriser une production plus durable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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