Etape 27 - Kyaikthanlan
- Une pagode au-dessus de la forêt tropicale
Samedi 25 janvier 2020.
Au sommet de la pagode Kyaikthanlan***, on découvre
que l'ensemble de la colline est cernée par une magnifique
forêt tropicale qui se confond avec le reste de la
ville.

Ce mélange de de verdure, d'arbres
et de plantes tropicales avec les habitations, les temples
et les bâtiments publics pourrait un jour être un exemple
pour nos villes d'aujourd'hui, trop polluée et faisant la
part trop belle aux artères dégagées.

En me penchant au-dessus de la balestre,
je peux voir très distinctement cet enchevêtrement
d'arbres et de monuments religieux, ce qui traduit l'immense respect
que les moines bouddhistes ont pour la nature et sa préservation.

Ce promontoire est un endroit
idéal pour chausser mon téléobjectif (mon
300 mm suffira) et tenter quelques photos de paysages pour
mettre en valeur quelques détails. Comme ces magnifiques
palmiers d'un vert éclatant par exemple.

Plus loin, d'autres essences,
qui, l'hiver venu, ont perdu leur feuillage.

Puis j'isole d'autres détails,
quelques monuments religieux, de minuscules stûpas
au jaune un peu passé, qui, à défaut de briller,
semblent nous raconter une histoire, un ancrage puissant dans cette
culture hors du commun.

D'autres clichés encore pour
illustrer du mieux possible cet enchevêtrement, cette
imbrication de la nature dans la culture bouddhiste, les palmiers
qui se dressent au milieu du monastère Kyaung
Seindon Mibaya***.
A gauche,
on peut apercevoir glisser l'autre versant de la colline.
La densification de la nature est encore plus forte. C'est
tout juste si on peut distinguer encore les toitures des habitations.

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Au bas de la
colline, la multiplication des pagodes et les toits
des temples est incroyable. Ils forment comme une
forêt à part entière. |
Mais
que dire de cet autre enchevêtrement ? Le long de
la colline, on aperçoit très nettement les toitures
majestueuses qui couvrent l'escalier sud menant au sommet de la
colline des pagodes. Je suppose qu'il doit être lui
aussi couvert de plafonds en caissons et de fresques datant
du XIXe siècle.

Tout au fond, par-delà cet enchevêtrement
d'arbres tropicaux et de maisons d'habitation, surgissant
d'une légère brume, se frayant un passage entre plusieurs
îles verdoyantes, voici le fleuve.

Mais revenons vers le versant sud de
la colline. Des ouvriers sont à la tâche pour
assembler un immenses canevas de poutres et de fondations. En
regardant plus bas, on comprend aussitôt de quoi il s'agit.
Bientôt se dresseront là des centaines de stûpas
dorés et de statues du Bouddha.

A bien y regarder de plus près,
on découvre un bel ensemble religieux et harmonieux
qui se fond particulièrement bien dans le paysage, qui ne
cherhce pas réellement à le modifier, mais à
faire corps avec lui.






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