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Birmanie, du sud au centre - Janvier-février 2020

Etape 116 - In Dein - Au coeur de la pagode Shwe Inn Tain

Vendredi 31 janvier 2020. Après m'être résolu à quitter (avec regret) les ruines du monastère Nyaung Oak, je reviens dans le droit chemin et m'engouffre dans le long (très long) passage couvert qui mène à la pagode Shwe Inn Tain, la pagode des mille stûpas.

Ce long passage couvert aménagé en même temps que la pagode Shwe Inn Tain fait étrangement penser aux vastes chaussées égyptiennes construites au temps pharaoniques, qui, elles aussi, menaient directement aux temples et pyamides du haut et Moyen Empire.

Ici, pas de pyramides donc, mais une forêt bien réelle de stûpas élevés pour la plupart en gré.

Si les références historiques qui évoquent la construction de ces pagodes parlent du XIIe et XIIIe siècle, elles font avant tout référence aux ruines que je viens de visiter, car celles-ci, en parfait état de préservation ont été élevées beaucoup plus tardivement. En témoigne ces sculptures qui n'atteignent pas la finesse d'exécution de celles que l'on peut admirer dans le champ de ruines qui bordent le passage couvert.

Toutefois l'ensemble est ravissant dans l'unité architecturale que le site présente.

Pour rappel, les pagodes (les ruines anciennes) furent construites sur ordre du roi Narapatisithu (XIIe siècle-XIIIe siècle). Cependant, la tradition retient plutôt qu'elles furent construites sous le règne du roi Ashoka (IIIe siècle av. J.-C.) et restaurées sous le règne du roi Anawrahta (XIe siècle) mais aucune étude archéologique ne corrobore à ce jour cette thèse.

Pas étonnant qu'aucune étude ne corrobore cette tradition ancestrale au vu de la faîcheur du site !

Finalement, à voir l'excès de peinture blanche, bleue ou dorée qui orne désormais cette forêt du stûpas, on se demande s'il n'aurait pas fallu laisser le site dans son état originel.

Alors certes on peut effectivement s'émerveiller sur cette multitude de stûpas dorés, mais de cette restauration proprète ne se dégage aucun sentiment d'authenticité au contraire des ruines qui bordent la chaussée centrale.

J'ai beau tourné et retourné autour des temples et des pagodons, me pencher au plus près pour observer les sculptures, les figures de dêvas, on est bien loin de la magie originelle.

Cependant la plupart des touristes présents sur le site semblent se contenter de ce triste spectacle. Pour ma part, mes yeux sont encore marqués par les extraordinares ruines qui se dressent à quelques pas de là.

Toujours est-il que cette visite de la forêt de stûpas me permet de visser (chose de plus en plus rare) mon grand angle à mon appareil photo. Une telle architecture est une aubaine pour un 14 mm.

A l'entrée de la forêt de stûpas, on pourra également s'attarder sur les petits pagodons plus modernes qui abritent sous leurs toits successifs quelques jolies statues de Bouddha.

A proximité, les autorités religieuses ont quasiment inondé de peinture doré les stûpas circulaires.

Le résultat est certes agréable à l'oeil, mais manque singulièement d'authenticité.

Comble du comble de cette restauration, les nombreux fils électriques qui pendouillent mollement au-dessus de la forêt de stûpas...

Bref, après cette courte visite, il est grand temps d'emprunter en sens inverse la grande chaussée centrale bordée de centaines de boutiques de marchands ambulants qui proposent tous plus ou moins les mêmes souvenirs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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