Etape 119 - Lac
Inle - Au large des maisons sur pilotis
Vendredi 31 janvier 2020.
Après cette petite visite à l'atelier d'ombrelles,
et avant de nous rendre à la pagode Hpaung Daw U,
nous sillonnons encore les rues sur l'eau de plusieurs villages
du lac.

Je suis absolument ébahi par
l'intelligence de ce peuple Intha qui a su faire sa place ici malgré
les éléments en construisant ces magnifiques maisons
dressées sur pilotis.

La colonisation de ce lac de plus
de 20 kilomètres de long a débuté au milieu
du XIVe siècle par des Intha, ces "fils du lac"
venus du sud de la Birmanie.

Alors si une bonne partie de ces habitants
sont pêcheurs, d'autres cultivent s'acharnent sur
ces jardins flottants qui reposent sur des matelas de jacinthes
d'eau, d'algues et de vase sur lesquels sont déposées
de minces couches de terre.

Pour éviter que ces
jardins flottants ne dérivent, tous sont fermement arrimés
au fond du lac.

Ces jardins sont plantés
dans des boîtes ou des filets fixés aux longs poteaux
de bambou qui sont ancrés dans la boue au fond du lac.

La culture et la récolte des
« champs » se fait également en bateau. Absolument
tout est fait sur l’eau. Même la visite d’un voisin
nécessite un bateau.

Les maisons sur pilotis du
lac Inle doivent être hautes, car le niveau du lac
fluctue fortement entre les saisons sèches et pluvieuses.

Pendant la saison sèche, la
profondeur moyenne de l’eau est de 2 mètres (le point
le plus profond étant de 3,7 m), mais pendant la saison des
pluies, le niveau peut augmenter de 1,5 m.

La plupart des Inthas sont
bouddhistes et vivent dans des maisons simples de bois et de bambou
élevées sur des échasses.



Et bien entendu, pour se rendre
à l'école, il faut également emprunter une
pirogue... et ramer de bon coeur pour être à l'heure
pour la reprise des cours.




Devant chaque maison du village, un
embarcadère est aménagé pour mermettre aux
habitants de se déplacer et d'accueillir les marchands qui
sillonnent les bras d'eau.
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Certaines de
ces maisons sont aménagées de sorte
de contenir autour d'elle un jardin privatif où chacun
est libre de cultiver ce que bon lui semble, en dehors du
reste de la communauté. |
Avant
de me rendre à la pagode Hpaung Daw U, nous
faisons une halte afin de nous restaurer un peu et boire
une bonne bière bien fraîche en profitant
de la vue sur le village sur l'eau.





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