Etape 98 - Hpa-An
- Dans les allées du grand marché
Mercredi 29 janvier 2020.
Cet après-midi, pour patienter avant de me rendre de nouveau
au bas de la Clock Tower d'où partent les bus (ou
plutôt le bus !) pour le lac Inle, je me rends au
marché de la ville.

En partie couvert, en partie ouvert,
ce marché n'a finalement rien d'extraordinaire. On
est bien loin de la diversité et de la richesse des marchés
d'Amérique du Sud par exemple.

Si les commerces non alimentaires sont
surtout une grande foire aux produits chinois bon marché,
à l'extérieur, on retrouve quelques marchands d'épices.

Là, on retrouve toutes
sortes d'épices et de produits secs exposés dans de
grands sacs de toile de jute.

Le marché regorge d’ingrédients
secs en tous genre, avec d’un côté les
céréales et légumineuses, abondantes, variées
et à la base de tous les repas, et de l’autre les épices,
fruits secs et graines.

Le pavot côtoie les flocons
de piment, le thé vert, la cardamome, les noix et les raisins
secs.

On peut aussi retrouver des
œufs de poule, de caille ou de cane, frais, salés ou
centenaires.

La Birmanie se situant sous les tropiques
et disposant de grandes plaines cultivables, les végétaux
sont rois.

Côté fruit, c’est
la folie habituelle de l’Asie du Sud et du Sud-Est, avec,
entre autres, mangues, ramboutans, pastèques, grenades,
durians, mangoustans et ananas à gogo, ainsi que pas mal
d’agrumes.

Côté légumes, même
topo. Aubergines et haricots frais en tous genres (le pays
a la meilleure gestion du cycle de l’azote au monde grâce
à sa culture des légumineuses), tomates vertes ou
rouges, choux variés, courges et gourdes, piments forts ou
très très forts, concombres, radis, feuilles et herbes
fraîches, ainsi qu’un nombre impressionnant
de tubercules et rhizomes

De quoi faire des salades (thohk),
par exemple. On en mange beaucoup ici, mais elles ne ressemblent
pas exactement aux salades françaises, pleines de crudités.





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