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Birmanie, du sud au centre - Janvier-février 2020

Etape 162 - Amarapura - Sur le pont de bois d'U Bein

Mercredi 5 février 2020. Depuis les berges de l'Irrawaddy, on peut apercevoir au loin quelques uns des nombreux monastères qui furent érigés lorsqu'Amarapura était encore la capitale du pays.

Sur la rive opposée, on peut aussi distinguer de petits ponts flottants qui permettent aux paysans de la plaine de traverser le fleuve et de rejoindre leurs champs.

Mais au milieu du fleuve, c'est un tout autre spectacle qui attire le regard : celui des pêcheurs à pied qui s'affairent inlassablement à déplacer leurs filets.

Au large du pont U Bein, les premiers touristes montés sur des barques traditionnelles attendent le coucher du soleil et sont déjà aux premières loges.

Je les rejoindrai bientôt en grimpant à mon tour sur l'une de ces embarcations, mais je veux d'abord profiter de la vue magnifique qu'offre le pont sur le paysage environnant.

Je ne me lasse pas d'observer ces pêcheurs qui tentent tant bien que mal, avant la tombée de la nuit, de placer les filets et les nasses qu'ils viendront relever au petit matin.

De l'autre côté du pont, l'attente semble bien longue pour ces quelques touristes montés trop tôt à bord de ces embarcations.

Pour ma part, je préfère profiter de ce temps pour lancer mon regard au loin, à travers les plaines inondées de l'Irrawaddy, les ponts flottants et les rizières submergées.

Tirant leur barque derrière eux, les pêcheurs s'assurent une dernière fois avant la nuit que leurs filets sont bien tirés.

D'autres profitent des dernières lueurs du jour pour procéder à d'ultimes préparatifs.

Plus loin, sur la rive inondée, on peut apercevoir un petit embarcadère d'où partent toutes les embarcations des pêcheurs.

La plupart de la population birmane habite dans le bassin versant de l'Irrawaddy. Pendant de nombreux siècles le fleuve fut la seule grande voie de communication entre le Nord et le Sud de la Birmanie.

Le fleuve était surnommé « road to Mandalay » pendant l'ère coloniale. Même aujourd'hui, il reste l'axe principal entre les villes les plus importantes.

Le fleuve est accessible aux navires jusqu'à Bhamo et aux petits bateaux jusqu'à Myitkyina. Le bassin fluvial de l'Irrawaddy est une région importante pour la culture du riz.

Le transport fluvial est assuré par des péniches ou des barges de grandes capacités déplacées par des pousseurs. Contrairement aux pousseurs européens à proue droite, ils ont souvent une proue en V et se placent non pas collés derrière la barge mais légèrement sur le coté, souvent entre deux barges.

Le fleuve transporte aussi bien des barges de charbon que des radeaux de bambous que l'on assemble par exemple à Sagaing, à destination des chantiers en aval.

La circulation du Teck non transformé est très réglementée, avec de fortes amendes à la clef. Le transport reste soumis au niveau de l'eau en saison sèche et au déplacement des bancs de sable, et peut nécessiter un sondeur armé de bambou à l'avant des bateaux.

Peu à peu, à mesure que le jour décline, la population sur le pont décroit, car chacun veut pouvoir rejoindre à temps une des embarcations mises à la disposition des touristes qui souhaitent pouvoir photographier le pont U Bein depuis le fleuve et profiter ainsi d'un des plus beaux couchers du soleil de la Birmanie.

L'érosion des berges est importante et conduit le gouvernement à monter des programmes de restauration ou de stabilisation.

Les bancs de sables nombreux et fluctuant d'année en année accueillent des villages temporaires de pécheurs mais aussi d'agriculteurs qui cultivent des champs éphémères (Oignons, légumes divers) sur un sol riche en alluvions.

La moyenne vallée de l'Irrawaddy et la basse vallée du Chindwin constituent la zone sèche du pays. Elle consiste presque entièrement en plaines jadis couvertes par une forêt caduque dominée par les tecks, entourant des parcelles plus sèches de forêt tropophile.

La plaine centrale reçoit peu de précipitations (650 mm par an en moyenne), mais est facilement inondée lors des tempêtes de juillet à octobre.

Le seul facteur qui ne varie pas de façon importante est l'humidité atmosphérique : elle est toujours élevée, sauf localement en hiver. Généralement, elle reste supérieure à 75 %, et même à 90 % durant de longues périodes en été.

Les habitats de la plaine centrale ont été très altérés par l'agriculture et il existe peu de réserves naturelles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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