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Grèce - Tour du Péloponèse et Météores - Juillet 2021

Etape 82 - Delphes - Le sanctuaire et le temple d'Apollon Pythien

Samedi 10 juillet 2021. Les visiteurs peuvent entrer dans le sanctuaire de Delphes par plusieurs portes, dont la principale est tournée vers l'Est. Appelée « Voie sacrée », une voie bordée de monuments divers offerts au dieu mène jusqu'à l'esplanade du temple: une vingtaine de bâtiments, dont la plupart sont des « trésors », servent à présenter les offrandes faites au dieu, soit par piété, soit pour des raisons politiques.

Ces chapelles votives contiennent généralement des dépôts d’objets offerts par les ressortissants de la cité qui a offert le bâtiment.

Le stade, l'hippodrome (non retrouvé) et le gymnase sont des annexes du sanctuaire : ils sont les lieux où se déroulent les célébrations panhelléniques dédiées au dieu, selon un calendrier religieux très précis.

Ces compétitions de gymnastique, de lutte ou de chant correspondent aux jeux olympiques dont la célébrité a aujourd’hui éclipsé celle du sanctuaire éponyme d'Olympie.

Pour ce qui est de l'organisation de ces fêtes et, plus généralement, de l'administration du sanctuaire panhellénique, les Grecs sont regroupés en « amphictionie », c'est-à-dire une association de cités, de peuples autour du sanctuaire.

Celle de Delphes, nommée « amphictionie pylaio-delphique » regroupe, à partir de 590 av. J.-C., une douzaine de cités.

C'est cette amphictionie qui finance les travaux par souscription et supervise les éventuelles reconstructions du temple, comme à la fin du VIe siècle av. J.-C.

Autour du sanctuaire se trouve la ville de Delphes, qui vivait principalement grâce aux visiteurs du sanctuaire, à partir du VIe siècle av. J.-C

Dans un sanctuaire, l’élément le plus important pour le culte est l'autel (bômos) sur lequel on procède aux sacrifices.

Le temple abrite la statue de la divinité : le dieu est réputé l'habiter, au moins par moments.

À Delphes, le temple d'Apollon revêt une importance particulière, puisqu'il abrite l'oracle. Il est construit, selon la tradition, sur une faille volcanique qui plonge dans les entrailles de la terre et met les hommes en communication avec le dieu Apollon, par l'intermédiaire de la Pythie.

Le meilleur emplacement possible est d'abord recherché pour établir le temple de manière qu'il soit bien en vue aux yeux de tous ceux qui visitent le sanctuaire : c'est l'« epiphanestatos topos »

Le temple d’Apollon à Delphes est situé sur les flancs du mont Parnasse, sommet qui culmine à 2 459 mètres d'altitude et domine la Grèce centrale.

Il se trouve implanté sur une pente très raide. Un peu plus bas, un autre temple est dédié à Athéna Pronaia, divinité qui « protège » ou « précède » le sanctuaire.

Pausanias mentionne que six temples dédiés au dieu Apollon se succédèrent au cours du temps : le premier d'entre eux put être une hutte de laurier.

L'archéologie en ignore tout, comme des deux suivants construits par des abeilles du Parnasse avec de la cire et des plumes d'oiseau, pour le second et par Héphaïstos, en bronze pour le troisième.

Le quatrième temple, dont la structure était en stuc, fut construit par Trophonios et Agamède et détruit lors d'un incendie en 548 av. J.-C., selon Hérodote.

Les cinquième et sixième temples, de plan similaire, sont les plus connus : du premier d'entre eux subsistent des fragments de la sculpture trouvés dans une fosse et de nombreux blocs d'architecture réemployés dans les soubassements du sixième temple.

C'est ce dernier temple, daté du IVe siècle av. J.-C., qui subsiste aujourd’hui. Il est rectangulaire, de forme allongée, et mesure 23,82 mètres sur 60,32 mètres de côté, soit six colonnes doriques à l'avant et à l'arrière et quinze colonnes doriques sur chaque côté.

Son architecte est Spintharos de Corinthe qui se contenta dans une large mesure de rebâtir l'édifice précédent.

La construction de ce sixième temple fut longue, en raison des événements politiques et militaires (troisième et quatrième guerres sacrées, entre 356 et 338 av. J.-C.).

On possède une partie des comptes de construction (« les comptes des Naopes »), gravés sur des plaques de terre.

L'autel sur lequel étaient pratiqués les sacrifices, était situé devant le temple.

Le socle a fait l'objet de restaurations (1920, Replat; 1956, Stikas). Hérodote signale qu'il a été offert par les habitants de Chios, ce que confirme l'inscription gravée sur son socle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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