Etape
68 - Au sommet des Météores - Entre pitons rocheux
et monastères
Vendredi 9 juillet 2021. De nos
jours, des vieux monastères et des skites il y en
a 4 et sont restaurés selon leur architecture initiale.

Ce sont le monastère de
Ypapanti-la Visitation (dépendance du monastère du
Grand Météore), le monastère d’Agios
Nikolaos (Saint-Nicolas) Bantova, le monastère d’Agios
Antonios (Saint-Antoine) Bantova (dépendance du monastère
d’Agia Triada – la Sainte-Trinité) et le monastère
des Agioi Théodoroi – Saints-Théodores, qui
est un monastère autonome de moniales.

Les Saint Météores sont
reconnus en tant que site protégé et sauvegardé
de l’humanité par l’UNESCO.

Depuis octobre 1995, l’ensemble
du site est proclamé «un lieu sacré inaltérable
et intangible», fait qui assure l’unicité de
la spiritualité orthodoxe et sa protection.

Les Saints Météores constituent
une cité de pierre hors de ce monde composée
de plus de mille pitons rocheux dans la partie occidentale de la
Thessalie, entre les chaînes montagneuses du Pinde et les
monts Antichasia.

Aucune description humaine
ni aucune image ne peut décrire leur beauté imposante.

De prodigieux rochers, hauts
de taille, d’un seul bloc, d’une hauteur de plus de
quatre cents mètres, ont été, aurait-on pu
dire, créés par Dieu.

Les Météores. Le
nom de «Météoro» a été inspiré
–au début- par Agios Athanasios Météoritis-Saint
Athanasios le Météorite (1343-1344), le ktitor-fondateur
du monastère de la Métamorphose-Transfiguration pour
la «Pierre Plate» (Platys Lithos) où il est monté
pour la première fois.

Ensuite, cette nomination a
compris l’ensemble de ces pitons rocheux puisque «météoros»
signifie suspendu en l’air.

Dans la biographie d’Agios
Athanasios- Saint Athanasios, nous rencontrons aussi le
terme «cité de pierre».

Sur ces pitons rocheux sacrés
de nombreux ascétères-skites et monastères
ont été construits et constituent le deuxième
plus grand complexe de monastères après celui du Mont-Athos.

Selon la théorie la plus communément
évoquée, la création de ces rochers
envoyés sur terre par le ciel (météores) est
due à un cône à la forme d’un delta.

C’est-à-dire à
un volume de «poudingue», conglomérat
formé de galets liés par un ciment sableux, qui se
dirigeait vers l’ancien lac de Thessalie, via un fleuve, qui,
il y a 25 millions d’années, se déversait dans
la région actuelle de Kalambaka.

Plus tard, quand celui-ci a trouvé
un débouché dans la mer Égée
par la rupture des monts Olympe et Ossa, ce cône en forme
de delta, à cause de l’érosion due aux secousses
sismiques, aux vents et aux pluies diluviennes, s’est disloqué
en collines et rochers caverneux de formes différentes.

La fondation du monastère
du Grand Météore ou de la Transfiguration constitue
une étape ou plutôt le point de départ du monachisme
organisé aux Météores.

Cette institution est la plus ancienne,
la plus grande et la plus importante des monastères de la
région, comme d’ailleurs son nom «Grand Météore
ou simplement «Météore» l’indique.

Situé au sommet d’un imposant
rocher, il détient une place dominante dans le complexe
monastique.

Il fut construit vers le milieu
du XIVe siècle par le bienheureux Athanase, surnommé
Météorite, son premier fondateur et celui qui l’a
organisé en communauté.

Le successeur et deuxième
fondateur du monastère fut cependant Joassaf, ex—roi
Jean Uros Ange Comnène Doulias Paléologue.

De son vivant, Athanase l’avait
désigné comme son successeur.

De nos jours, en montant l’escalier
taillé dans la pierre qui mène à l’entrée
du monastère, on aperçoit à sa gauche l’ermitage
du bienheureux Athanase, aménagé dans une cavité
naturelle du rocher en habitation rudimentaire et en chapelle.

Selon la légende c’est
ici que l’ascète a d’abord vécu
seul dès sa montée au rocher, avant d’édifier
sur la plate-forme l’église et des cellules pour les
moines qui, très vite, ont commencé à y affluer.

La monastère du Grand Météore
a formé une série des parties du musée, splendides,
pour relever son trésor précieux et la projection
de l’ héritage national de l’ histoire et de
la tradition.

Des icônes portables, des
représentations en bois et en or, des codes et des manuscrits,
des archetypes et des incunables, des ustensiles de messe, des objets
précieux, nationaux, authentiques, des objets simples de
la vie quotidienne et même de nouvelles oeuvres spécialement
conçues pour protéger des idées, des valeurs
et des idéaux.






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