Header image  
Des images et des souvenirs  
  
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Grèce - Tour du Péloponèse et Météores - Juillet 2021

Etape 3 - Théâtre d'Epidaure - Chef-d'oeuvre de l'Antiquité

Lundi 5 juillet 2021. Pour véritablement se rendre compte du grandiose de ce théâtre antique, il n'existe qu'une seule solution : grimper jusqu'à son sommet. Ce qui n'est pas chose aisée avec cette canicule qui sévit dans le pays... Ce qui mérite une petite photo-souvenir !

Toujours est-il que depuis le sommet du théâtre, on se rend compte aussitôt que les Grecs n'avaient pas choisi cet emplacement par hasard. La vue sur les montagnes du Péloponèse y est tout simplement magnifique.

Depuis le sommet du théâtre, on domine tout le paysage et on a une vue absolument magnifique sur l'ensemble de l'édifice. La structure prend alors toute sa dimension.

Comme tous les théâtres grecs, celui d'Epidaure se divise en trois parties : d'abord les gradins (cavea), ensuite une surface circulaire (orchestra) où se tenait le choeur, enfin le proskénion.

Le proskénion est le bâtiment rectangulaire dressé à l'arrière de la scène et de l'aire circulaire, et face aux gradins.

Les représentations antiques étaient bien différentes du théâtre actuel : le choeur avait une place prépondérante par rapport aux acteurs (un ou deux seulement).

Au cours des siècles, l'importance du choeur diminua peu à peu.

Quant aux artistes, ils étaient tous exclusivement masculins.

Le spectacle était payant mais une indemnité spéciale étaient versée aux plus pauvres pour qu'ils puissent venir.

Et le spectacle n'était pas du vol ! On enchaînait allègrement trois tragédies et un drame satyrique, le tout ne durant pas moins de six heures !

Depuis 1954, la scène vibre de nouveau aux accents de représentations lyriques. La Callas y brilla comme une étoile inégalée...

Dans l'Antiquité, les citoyens riches (léquivalent des mécènes chez les Romains) étaient choisis pour financer les représentations théâtrales.

Cette distraction était tellement importante que ces dons permettaient aux gens modestes d'en profiter gratuitement.

Les plus pauvres recevaient même de l'argent en compensation de leurs journées non travaillées.

Les gradins de calcaire gris, presque tous d'origine, n'ont été restaurés que sur les deux ailes. L'attribution traditionnelle de la construction du théâtre à Polyclète le Jeune, architecte de la tholos qui vivait au IVe siècle av. J.-C., due à Pausanias, ne semble plus guère admise.

Le koilon, qui signifie le « creux », appelé aussi cavea en latin, formant l'ensemble des sièges des spectateurs, se développe en un hémicycle de 55 rangées de gradins, divisé en deux niveaux par un couloir appelé diazôma.

Il était constitué, à l'origine, de 34 volées de gradins, pouvant accueillir 6.200 spectateurs répartis sur 12 sections (kerkidès) séparées par 13 escaliers.

Le niveau supérieur, ajouté au iie siècle av. J.-C., compte 21 gradins et 22 kerkidès.

Il a été remarqué que les rapports entre les nombres de ces gradins des deux niveaux encadrent le nombre d'or (34/21 = 55/34 = 1,61..).

Le sommet des gradins, d'un rayon de 58 m, se trouve situé à 22,50 m au-dessus de l'orchestra.

Des sièges d'honneur en pierre, pourvus de dossiers, occupent le premier rang (proédria), tout autour de l'orchestra.

Lors de la construction, l'orchestra circulaire de terre battue, de 20,28 m de diamètre, circonscrite par des dalles de marbre, accueillait les acteurs aussi bien que le chœur des danseurs et des musiciens.

La scène (skènè) quadrangulaire, dont on distingue encore les soubassements, fut ajoutée par la suite, ainsi que l'avant-scène (proskénion), avec ses 14 colonnes.

Les portes d'entrée monumentales (parodoi) ont été reconstituées.

L'acoustique du théâtre d’Épidaure est justement renommée. Le moindre son produit au bas des gradins se propage jusqu'aux rangées supérieures.

Les visiteurs en font traditionnellement l'expérience par des chuchotements, une chute de pièce de monnaie ou une allumette craquée en plein centre de l'orchestra, là où se trouve une dalle circulaire, réputée pour être l'autel (thymélé) du dieu Dionysos.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations