Etape
69 - Au sommet des Météores - Panorama sur le Grand
Météore
Vendredi 9 juillet 2021. Après
être allé me reposer de la longue route que j'ai effectuée
depuis ce matin (gros coup de barre...), je reviens en cette
fin de journée pour assister au coucher du soleil sur les
Météores et leurs monastères.

Mais avant ça, je profite
de la lumière rasante du soleil pour photographier les Grand
Météore et quelques autres monastères depuis
plusieurs panoramas que j'enchaîne grâce à la
voiture.

C'est bien entendu le meilleur
moment de la journée pour photographier les monastères,
leur façade de pierre se recouvrant d'une belle patine blonde.
Magique.

En plus, je suis véritablement
chanceux, car en cette fin de troisième vague de
Covid, nous ne sommes pas nombreux à assister au spectacle.
De coutume, ce sont plusieurs milliers de touristes qui viennent
là pour profiter du coucher du soleil. Aujourd'hui, nous
ne sommes pas plus d'une centaine. Quelle chance !

Depuis ce panorama, je peux admirer
à loisir ces incroyables constructions nichées
au sommet des pitons rocheux. Ils semblent tout droit sortis de
la pierre qui les a vus naître !

La date exacte de la création
des monastères est largement considérée comme
inconnue, mais il existe des indices sur la date de construction
de chacun des monastères.

À la fin du XIe et au début
du XIIe siècle, un état monastique rudimentaire
s'était formé appelé le Skete de Stagoi et
était centré autour de l'église encore debout
de Theotokos (Mère de Dieu)

À la fin du XIIe siècle,
une communauté ascétique avait afflué
aux Météores.

En 1344, Athanasios Koinovitis
du Mont Athos amena un groupe d'adeptes aux Météores.

De 1356 à 1372, il fonda
le monastère du Grand Météore sur le Rocher
Large, parfait pour les moines ; ils étaient à l'abri
des bouleversements politiques et avaient le contrôle total
de l'entrée du monastère.

Le seul moyen d'y accéder était
de grimper sur une longue échelle, qui se dressait chaque
fois que les moines se sentaient menacés.

À la fin du XIVe siècle,
le règne de l'Empire byzantin sur le nord de la Grèce
est de plus en plus menacé par les pillards turcs qui veulent
contrôler la fertile plaine de Thessalie.

Les moines ermites, cherchant
à se retirer de l'occupation turque en expansion, trouvèrent
que les piliers rocheux inaccessibles des Météores
étaient un refuge idéal.

Plus de 20 monastères ont été
construits, à partir du XIVe siècle; seulement
six restent aujourd'hui.

En 1517, Théophane construisit
le monastère de Varlaam, réputé pour abriter
le doigt de Saint-Jean et l'omoplate de Saint-André.

L'accès aux monastères
était à l'origine (et délibérément)
difficile, nécessitant soit de longues échelles
verrouillées ensemble, soit de grands filets utilisés
pour transporter à la fois les biens et les personnes.

Cela a nécessité un véritable
acte de foi - les cordes ont été remplacées,
selon l'histoire, seulement "lorsque le Seigneur les a laissées
se briser".

Selon les mots de l'UNESCO, "Le
filet dans lequel les pèlerins intrépides ont été
hissés à la verticale le long de la falaise de 373
mètres où le monastère de Varlaam domine la
vallée symbolise la fragilité d'un mode de vie traditionnel
menacé d'extinction."

Jusqu'au XVIIe siècle,
le principal moyen de transport des marchandises et des personnes
à partir de ces aires était au moyen de paniers et
de cordes.

En 1921, la reine Marie de Roumanie
a visité Meteora, devenant la première femme
jamais autorisée à entrer dans le monastère
du Grand Météore.

Dans les années 1920,
il y avait une amélioration dans les arrangements.

Des marches ont été creusées
dans la roche, rendant le complexe accessible via un pont depuis
le plateau voisin.

Pendant la Seconde Guerre mondiale,
le site a été bombardé.







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