Etape
1 - Arrivée en Grèce - Sur la route d'Epidaure
Lundi 5 juillet 2021. Enfin, me
voici en Grèce ! Cela faisait longtemps que je souhaitais
partir en Grèce, mais j'ai pendant longtemps privilégié
d'autres voyages plus lointains... La crise du Covid sera
passé par là, et en cet été 2021, il
nous faut voyager seulement en Europe. Du coup, après la
Bulgarie, je mets le cap plus au sud, et d'un coup d'avion, me propulse
jusqu'en terre héllènistique !

Bonne nouvelle, mes craintes au moment
de ramener la voiture au dépôt de location Avis à
Sofia se sont évanouies. Une simple formalité. Avec
un peu de chance je n'aurais pas à débourser de ma
poche pour l'imbécile qui a tapé dans ma portière
arrière gauche... Ouf ! Du coup, c'est avec l'esprit libéré
que je débarque à Athènes. D'autant plus libéré
qu'avec mon pass sanitaire et mes deux doses de vaccin, le passage
de la frontière n'est qu'une simple formalité...
Allélouia !

Direction l'agence de location
de voitures (toujours Avis, pas de mauvaises surprises avec eux)
et je récupère une Nissan Micra blanche flambant neuve.
Une bien meilleure voiture que la Renault Clio que j'avais
en Bulgarie ! Du coup, je file directement en direction de la voie
rapide et m'éloigne aussitôt des bouchons athéniens...
J'y reviendrai plus tard. Car pour cette première aventure
en terre grècque, j'ai décidé de faire un large
tour du Péloponèse, la grande île historique
de la Grèce. Et je ne vais vraiment pas le regretter
!

Pas le temps de souffler, je mets
le cap à l'ouest en direction du Péloponèse,
et plus particulièrement vers Epidaure et son grandiose théâtre
antique, le plus imposant et le mieux conservé de tout le
bassin méditerranéen. Deux heures de route
qui me permettent defaire connaissance avec la conduite à
la grècque... Du grand n'importe quoi ! Ici, on s'écarte
quand vient une voiture plus pressée, on dépasse allègrement
sur les lignes blanches, on se moque royalement des radars qui ne
flashent qu'au-dessus de 20 kilomètres de limitation de vitesse...
et on prie pour que la canicule perdure pour que les policiers restent
à l'intérieur de leur caserne ! Au final,
je ne les aurai croisés qu'une seule fois durant toute la
durée de mon voyage. C'est dire si les températures
étaient élevées !

Et dès les premiers
kilomètres de route à l'intérieur du Péloponèse,
je comprends tout de suite devant quelle beauté je me trouve.
Les paysages sont tout simplement merveilleux, dignes d'un véritable
conte de fées. En chemin, impossible de ne pas s'arrêter
pour ne pas admirer la côte découpée
du Péloponèse avec ses montagnes qui tombent directement
dans la mer Egée d'un bleu limpide, parsemées de bateaux
et de fermes piscicoles. Sublime.



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