Etape
75 - Météores - Un dernier regard sur les pitons rocheux
et les monastères
Vendredi 9 juillet 2021. Je profite
encore des derniers instants du jour pour admirer le coucher du
soleil sur le paysage des Météores. Dernier
regard sur les pitons rocheux et les mnastères découpés
dans le crépuscule.

Le katholikon du monastère
de Roussanou fut historié du temps de l’higoumène
Arsène et aux frais de celui-ci, en 1560, presque
trente ans après l’édification du monastère,
comme l’indique la dédicace située à
l’entrée conduisant du narthex à la nef sous
la fresque de la Dormition de la Vierge.

La dédicace ne nomme pas l’artiste
qui devait cependant être remarquable, puisque l’ensemble
iconographique de la nef et du narthex-réalisé durant
la seconde moitié du XVIe siècle- constitue un des
plus brillants exemples d’art post-byzantin.

Les fresques appartiennent
à l’art de l’école crétoise et
elles couvrent entièrement la nef et le vestibule.

Sur le mur nord du narthex,
au-dessus de l’entrée qui conduit à la nef,
figure la Parousie.

En haut la préparation
du Trône avec le Précurseur et la Vierge agenouillés
de part et d’autre du Trône, et le Christ au sommet.

En bas, au centre, trois anges,
celui du milieu tenant la balance -symbole de la justice- et le
premier un trident.

Sur la coupole est représenté
le Pantocrator entouré « de jouvenceaux et
de vierges, de vieillards et d’enfants » en train de
le louer et de le glorifier.

Des scènes usuelles de
martyre de saints (Georges, Démètre, Nestor, Eugène,
Mardarios etc.) et des figures en pied de saints, d’ascètes
et d’ermites couvrent les autres grandes surfaces murales
du vestibule.

Dans la nef, au-dessus de l’entrée,
figure la Dormition de la Vierge.

A gauche et à droite de l’entrée,
les imposantes figures en pied des deux archanges Michel
et Gabriel, chefs des forces célestes et gardiens vigilants;
sur la voute le Pantocrator.

Sur les conques latérales, en
haut, les fresques de la Transfiguration et de la Résurrection
du Seigneur.

En bas, celles des saints militaires;
les autres surfaces murales sont couvertes par les douze
fêtes de l’Eglise (Dodécaorte) et par des scènes
de la vie du Seigneur et de la Vierge.

Parmi les saints figurent les
grands chantres de l’Eglise, saint Cosmas, «la guitare
de l’esprit inspirée de Dieu», et saint Jean
Damascène «le rossignol mélodieux».














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