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Grèce - Tour du Péloponèse et Météores - Juillet 2021

Etape 11 - Nauplie - De la guerre d'indépendance à l'époque moderne

Lundi 5 juillet 2021. Maintenant que le soleil s'est couché de l'autre côté du golfe de Mycènes, le fort vénitien apparaît dans la lueur rosâtre du crépuscule.

On peut maintenant distinguer plus clairement les tours de fortifications et les remparts du haut desquels se dressaient les canons protégeant l'entrée du port de la ville.

Du coup, on comprend pourquoi ce fort revêtait tant d'importance pour les Vénitiens qui l'avaient fait construire. Il était tout simplement la clé de voûte de la défense de la ville.

Derrière, en zoomant au maximum sur mon 150 mm, je peux apercevoir la vague successives des crêtes qui dominaient la cité antique de Mycènes.

Le crépuscule repatine le ciel d'une douce couleur rose qui plonge toute la baie dans un étrange sentiment de plénitude.

Retour sur lhistoire contemporaine de Nauplie. En décembre 1832, alors que la ville était occupée par les troupes françaises, des échauffourées eurent lieu avec des combattants grecs de la guerre d'indépendance. Les Français dispersèrent leurs adversaires au canon et firent 300 morts.

Les grandes puissances imposèrent alors le fils du roi de Bavière Louis Ier, Othon, comme souverain à la Grèce.

L'assemblée nationale grecque, réunie à Pronia, accepta le nouveau souverain. Othon arriva en Grèce, à Nauplie, le 18 janvier 1833.

Alors que la ville était encore capitale, on y jugea pour désobéissance le héros de la guerre d'indépendance Theodoros Kolokotronis.

Il fut condamné à mort. Le roi commua sa peine en emprisonnement : Kolokotronis fut enfermé dans le fort Palamède.

À l'automne 1834, la capitale fut transférée à Athènes.

En février 1862, la garnison de Nauplie donna le signal de l'insurrection contre le roi Othon.

Nauplie connaît une forte expansion au XXe siècle, avec son extension à l'est et la création du nouveau quartier de Pronia au pied de la forteresse Palamède.

Une partie des remparts fut détruite à la fin du XIXe siècle, puis à nouveau au début du XXe siècle.

Au cours des années 1960 de nouvelles destructions touchèrent l'Acronauplie afin de permettre la construction d'un hôtel Xenia, abandonné depuis, à l'emplacement du Castello di Toro vénitien.

Le processus de « bétonisation touristique » est alors stoppé et la porte principale de la ville est reconstruite à la fin du XXe siècle.

Côté tourisme, il ne faut pas manquer la citadelle d'Acronauplie, occupée dès l'antiquité et prise successivement par les Francs en 1212, les ottomans en 1540, les Vénitiens en 1686.

A voir bien entend, la forteresse Palamède construite par les Vénitiens de 1711 à 1714 domine la ville.

Elle est prise en 1715 par les Turcs, puis par les Grecs menés par Stáikos Staïkópoulos en 1822.

La vieille ville de Nauplie entre le port au pied de la citadelle d'Acronauplie, est un quartier préservé de rues étroites et de maisons vénitiennes et d'anciennes mosquées ottomanes.

Voilà pour Nauplie et son histoire. Place aux photographies désormais. Et en guise d'au revoir, quelques clichés pris au crépuscule depuis les quais du port de plaisance de la ville.

Un moment magique. Les teintes violacées du crépuscule se reflètent sur la surface des eaux.

Un dernier regard sur le port et je m'en repars rejoindre mon hôtel. Demain, je pars sur les traces des premières cités grèques du Péloponèse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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