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Grèce - Tour du Péloponèse et Météores - Juillet 2021

Etape 53 - Olympie - Sur la piste du stade olympique

Jeudi 8 juillet 2021. Enfin, voilà pour quoi je suis là... Le stade olympique ! Le stade le plus sacré de toute l'Antiquité... Et sans doute encore aujourd'hui...

C'est tout simplement incroyable. Pour immortaliser ce moment, je suis seul au monde, tout juste accompagné d'une jeune femme américaine dont je ne sais pas encore ce qui lui est passée par la tête de venir jusqu'ici en pleine période de Covid. Mais on s'en fout ! En cet instant, le tourisme de masse a disparu. Et tout cela vaut bien une photo-souvenir.

C'est vraiment incroyable. Se tenir absolument seul au milieu de la piste olympique du stade antique. D'habitude, il y a des centaines et des centaines de personnes sur ce site. Des colonies de Chinois qui sont plantés là pendant des heures pour faire des photos en veux-tu en voilà... Et là, alors que la dernière vague de Covid vient tout juste de s'achever, je peux profiter comme je l(entends de ce moment. Du coup, avec mon amie américaine, on en profite pour se faire un petit sprint sur la piste ! Incroyable !

Le stade sur l'Altis était le symbole de Jeux dont le but était principalement religieux.

Le stade visible actuellement est le quatrième construit à Olympie ; il remonte au Ve siècle av. J.-C.

Le plus ancien n'a pas été identifié, il devait se trouver un peu plus à l'ouest, sur l'Altis même, le long de la terrasse des trésors, sous le stade aménagé au début du vie siècle av. J.-C., dit Stade I.

Celui-ci consistait en un simple espace plat, sans talus pour accueillir les spectateurs. L'autel de Zeus marquait la ligne d'arrivée.

Un mur de soutènement de 7,5 mètres de long sur 2,57 mètres de haut pourrait marquer la limite sud de la piste (dromos).

Deux pierres, servant de siège pour des ambassadeurs spartiates (Gorgos et Euwanios), datées du milieu du VIe siècle av. J.-C. sont considérées comme appartenant à ce premier stade ; elles ont été retrouvées réutilisées dans les structures du troisième stade.

Ce premier stade fut réaménagé dans les années 540 av. J.-C. (stade II) : il glissa un peu vers l'est et fut doté de deux talus sur les côtés longs de la piste pour les quelque 24 000 spectateurs.

Des rigoles marquaient les limites extérieures de la piste : le dromos faisait 26 mètres de large, mais sa longueur n'est pas connue.

Le développement des Jeux au Ve siècle av. J.-C. nécessita un nouveau stade (Stade III, le stade actuel) pour accueillir toujours plus d'athlètes et de spectateurs. Il fut installé au nord-est du Stade II (précisément 82 mètres à l'est et 7 mètres au nord de l'ancien).

Il fut régulièrement remanié au cours du millénaire qui suivit. Il dispose de talus sur chacun des quatre côtés.

La construction au milieu du IVe siècle av. J.-C. de la stoa d'Écho (en) sépara définitivement le stade de l'Altis, symbolisant par là-même la transformation des Jeux : de moins en moins un festival religieux et de plus en plus une compétition sportive.

Les athlètes, les juges et les prêtres accédaient au stade par la crypte, un étroit couloir de 32 mètres, aménagée au IIIe siècle av. J.-C.

À l'entrée est se dressaient les statues des divinités Tyché et Némésis. Un propylée corinthien fut ajouté du côté ouest à l'époque romaine.

Les spectateurs passaient directement par les talus. Sur le talus nord fut installé à l'époque romaine un autel à Déméter Chamyné, là où se tenait la prêtresse de la déesse lors des Jeux.

Sur le talus sud, la tribune aménagée était réservée aux hellanodices. Quelques sièges de pierre étaient prévus pour les officiels. À l'époque romaine, des bancs de bois furent installés pour les autres spectateurs. Au total, le stade pouvait accueillir entre 40 000 et 45 000 personnes.

Le stade lui-même mesure 212,54 mètres de long sur 28,50 mètres de large. La piste spécifiquement (le « dromos »), entre la ligne de départ (« aphésis ») à l'est et celle d'arrivée (« terma ») à l'ouest symbolisées par une bande de pierre, mesure 600 pieds (le pied d'Olympie est de 32,04 cm12) soit 192,24 mètres de long.

La piste est entourée d'une rigole qui reliait de petites cuvettes destinées à recueillir les eaux pluviales qui descendaient des talus. Le stade était utilisé pour les diverses compétitions des fêtes religieuses : jeux olympiques bien sûr, mais aussi Héraia (Jeux en l'honneur d'Héra). S'y disputaient plusieurs épreuves : une longueur de piste (le stadion), deux (le diaulos), deux longueurs de piste en armure (l'hoplitodromos) et 7, 14 ou 24 longueurs (le dolichos).

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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