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Grèce - Tour du Péloponèse et Météores - Juillet 2021

Etape 14 - Tirynthe - Une cité au destin mystérieux

Mardi 6 juillet 2021. Comme de nombreuses civilisations de l'Antiquité, Tyrinthe, à l'image de Mycènes et de tant d'autres, a subitement périclité pour des raisons que les historiens ignorent... Un des plus grands mystères de l'histoire entre 1200 et 800 ans av. J.-C.

Les comptes, transactions financières, archives et autres documents administratifs étaient tous mis par écrit en linéaire B, l’écriture mycénienne dérivée de l’écriture crétoise, le linéaire A.

Les supports sont multiples, comportant notamment des tablettes et nodules en argile crue qui nous sont parvenus grâce à des incendies.

Ces écrits nous informent sur le système palatial et la centralisation du pouvoir qu’il suppose : prélèvement, stockage, redistribution et très probablement leur exportation.

Malheureusement, rares sont les traces écrites à Tirynthe — toutefois des sceaux et scellés ont été retrouvés, signe d’une activité administrative —, non pas car elles étaient inexistantes, mais plutôt car elles n’ont pas pu être conservées.

Le palais est donc le siège du pouvoir économique, politique mais aussi religieux puisqu’il comporte des espaces de cultes et loge des membres éminents de la religion.

Durant la période submycénienne et protogéométrique (1050-900 av. J.-C.) on peut seulement constater un peuplement réparti sur la partie basse de la citadelle et la ville basse. Cela vaut aussi pour la période géométrique.

À l'appui d'objets cultuels et d'inscriptions préarchaïques, on a pu démontrer l'existence d'un culte de Zeus, et d'Athéna durant les périodes archaïque et classique.

Le palais mycénien de Tirynthe est notamment restauré et voué au culte d'Héra.

La ville survit jusqu'à la bataille de Platées, à laquelle ils envoient un contingent. En 468 av. J.-C., la ville est détruite par les habitants d'Argos.

On a les preuves d'une occupation sporadique de Tirynthe plus tard dans l'hellénisme, à l'époque romaine et même à l'époque byzantine, du Xe au XIVe siècles apr. J.-C.

Dans son traité intitulé De la Comédie (De la poésie), le philosophe Théophraste rapporte que les Tirynthiens aimaient passionnément rire, et qu'étant incapables de s'occuper d'affaires sérieuses, ils eurent recours à l'oracle de Delphes, y demandant d'être délivrés de ce penchant.

L'oracle leur répondit qu'ils en seraient réellement guéris s'ils parvenaient à sacrifier, sans rire, un taureau à Poséidon, et à le jeter à la mer.

Dans la crainte de manquer à la condition prescrite par l'oracle, ils défendirent de laisser venir les enfants au sacrifice.

En mars 1829, dans le cadre de l’expédition scientifique en Morée de l'armée française, les vestiges servent à l'ingénieur cartographe Pierre Peytier et au géographe Émile Le Puillon de Boblaye.

L'acropole mycénienne de Tirynthe, grâce à son état de conservation excellent, est une parfaite illustration de l'architecture mycénienne d'un palais et de fortifications.

La fortification de la colline, achevée à la fin du XIIIe siècle avant J.C., entoure la citadelle sur un périmètre total d'environ 750 m. Les murs impressionnants, construits en pierres encore plus larges que celles de Mycènes, atteignent jusqu'à 8 mètres d'épaisseur et 13 mètres de hauteur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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