Etape
112 - Florence - Un dernier tour dans le centre historique
Jeudi 2 novembre 2023. Avant de
quitter Florence, nous faisons un ultime tour dans la vieille ville,
le temps d'admirer une dernière fois le Ponte Vecchio
et quelques autres merveilles architecturales de la ville.

A ceux qui me demandent si je préfère
Venise à Florence, je leur réponds que les deux villes
sont tout à fait différentes, l'une posée
sur l'eau, l'autre au centre de la Toscane, mais ma préférence
ira toujours à Florence. Une impression tout à
fait subjective et sans véritable fondement.

Mais je profite de ces derniers moments
dans la belle cité de Toscane pour achever de pousser mon
coup de gueule sur les prix des visites. A force d'augmenter
les prix, ces deux villes vont finir par tuer la poule aux oeufs
d'or, c'est certain.

Alors certes, ces deux cités
sont victimes de leur succès, clouées au pilori du
tourisme de masse, mais trop c'est trop. Le coup des visites
est devenu exhorbitant, ne parlons même pas du prix des parkings
aux entrées des cités (Florence bat un record toute
catégorie !).

C'est devenu tellement cher que j'ai
pu constater que la plupart des touristes réservent leurs
seules visites aux monuments emblématiques des deux
villes, délaissant par là-même les autres monuments
et autres musées des deux villes qui sont pour le coup désertés.

Et pour cause, il faut parfois des
heures pour accéder à un monument ou à un musée
célèbre et tout ce temps perdu à battre le
pavé sur les files d'attente n'est du coup plus disponible
pour e rendre curieux des autres parties de la ville. Quel
dommage, car se perdre un peu au hasard de deux cités aussi
vertigineuses que Florence ou Venise fait l'essence même de
la curiosité touristique.

Au lieu de ça, on se précipite
sur les monuments emblématiques qu'on paie souvent au prix
le plus élevé, empêchant de fait d'aller voir
ailleurs. La dictature Instagram et Tic-toc est impitoyable
et, au final, on se retrouve à Venise ou à Florence,
comme au supermarché, coincé derrière une file
d'attente interminable avant de payer ses courses au prix fort.

Alors, comment résoudre ce problème
? Je n'en sais rien. Mais une chose est sûre, à
trop vouloir hausser les prix pour essayer de réguler le
tourisme de masse, une fois encore, la culture ne sera plus réservée
qu'à une élite de la population, excluant de fait
les masses populaires. Fort dommage.



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