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Italie - Des Dolomites à l'Emilie Romagne - Octobre 2023

Etape 92 - Florence -Vue panoramique au sommet du Campanile

Mercredi 1er novembre 2023. Pour visiter le campanile ou le baptistère, votre ticket est associé à une heure de visite. Mais si vous insistez un peu auprès des personnes qui gardent l'entrée, vous pouvez vous glisser dans un des groupes qui vous précèdent. C'est ce que nous allons faire our cette visite du campanile.

Et le meilleur moment de le visiter, croyez-moi, en dehors du matin, c'est environ une heure avant le coucher du soleil. Car alors vous allez pouvoir profiter de trois vues en une : au jour, à l'heure bleue, au coucher du soleil, et à la nuit ! De quoi profiter pleinement du panorama hors du commun qui vous attend là-haut.

Un seul bémol toutefois (et de taille !), depuis mon dernier passage à Florence, les conditions ont bien changé : non seulement les prix ont été multipié par cinq, non seulement on vous attribue une heure de visite (bonjour la liberté !), mais encore, ces messieurs de la sécurité ont tout simplement engrillagé le sommet du campanile !

Quand auparavant, une simple grille à mailles larges suffisait pour vous dissuader de vous jeter dans le vide, désormais, c'est une véritable cage qui vous attend ! Tout à fait impossible dans ces conditions de faire des photos correctes avec votre appareil-photo. Il vous faudra donc tout faire avec un simple smartphone... Et bonjour la qualité médiocre des photos. Ne vous attendez surtout pas à pouvoir faire des posters après ça.

Du coup, une fois que vous arrivez là-haut, vous vous apercevrez qu'on vous a vendu un ticket pour vous retrouver en cellule. Je suis vraiment dégoûté. C'est bien la dernière fois que je grimpe au sommet d'une tour.

Car ces idiots ont donné le là à l'ensemble des visites en Europe : et désormais, une fois que vous serez au sommet d'une quelconque tour, attendez-vous à faire un petit tour en prison ! Tous simplement indadmissible au prix où vous payez votre billet.

Quelque chose me dit qu'un jour les touristes de masse en auront eux aussi d'être pris pour des idiots... Voilà pour mon coup de gueule.

Passé ce franc coup de gueule, je profite de ces quelques photos faites depuis le sommet du campanile (au smartphone !), pour évoquer avec vous l'histoire de la contruction de la cathédrale de Florence.

Lorsqu'elle fut achevée, au XVe siècle, elle était la plus grande église du monde et peut encore aujourd'hui se vanter de la primauté absolue du plus grand dôme en maçonnerie.

Elle se dresse sur les fondations de l'ancienne cathédrale de Florence, l'église de Santa Reparata, dans un point de la ville qui accueille des édifices de culte depuis l'époque romaine.

La construction de la cathédrale, ordonnée par la seigneurie florentine, commença en 1296 et ne se termina du point de vue structurel qu'en 1436.

Les premiers travaux furent confiés à l'architecte Arnolfo di Cambio pour être interrompus et repris à plusieurs reprises au fil des décennies (par Giotto, Francesco Talenti et Giovanni di Lapo Ghini).

L'achèvement du dôme de Brunelleschi fut suivi par la dédicace du pape Eugène IV le 24 mars 1436. La dédicace à Santa Maria del Fiore eut lieu pendant la construction, en 1412.

Le plan du Duomo est composé d'un corps basilique à trois nefs soudé à une énorme rotonde triconque qui soutient l'immense coupole de Brunelleschi, la plus grande coupole en maçonnerie jamais construite.

À l'intérieur, vous pouvez voir la plus grande surface jamais décorée de fresques : 3.600 m², exécutées entre 1572 et 1579 par Giorgio Vasari et Federico Zuccari.

A la base de la lanterne en marbre se trouve une terrasse panoramique surplombant la ville située à 91 mètres du sol.

La façade de la cathédrale en marbre polychrome date de 1887 par Emilio de Fabris et constitue un exemple important du style néo-gothique en Italie.

Il s'agit de la cathédrale de l'archidiocèse de Florence et peut contenir jusqu'à trente mille personnes ; elle a la dignité d'une basilique mineure et est un monument national italien.

Un petit mot encore sur l'emplacement si symbolique de la cathédrale. Le centre religieux de Florence était tout sauf central au Haut Moyen Âge, puisqu'il s'était développé dans l'angle nord-est de l'ancien cercle romain.

Comme c'est typique de l'époque paléochrétienne, les églises étaient en effet construites, même à Florentia, à proximité des murs et ce n'est qu'au cours des siècles suivants qu'elles furent incorporées à la ville.

La première cathédrale florentine fut San Lorenzo, du IVe siècle, et plus tard, peut-être au VIIe siècle, le titre passa à Santa Reparata, l'église primitive située sous le Duomo qui à l'époque se trouvait encore hors des murs.

A l'époque carolingienne, la place était un mélange de pouvoir civil et religieux, avec la résidence du margrave à côté de l'évêché (plus ou moins sous l' archevêché) et la cathédrale.

En 1078 , Mathilde de Canossa favorisa la construction du cercle antique (comme l'appelait Dante ), incorporant également Santa Reparata et la forme primitive du baptistère de San Giovanni, datant du IVe ou Ve siècle.

À la fin du XIIIe siècle, le complexe épiscopal florentin présentait des relations spatiales complètement différentes.

La Piazza San Giovanni n'était guère plus qu'un espace ouvert entre le palais épiscopal et le baptistère de San Giovanni, alors véritable point d'appui du complexe, qui venait d'être complété par son grenier et son toit en marbre pyramidal octogonal.

À l'est, près de ce qu'on appellera plus tard la Porta del Paradiso, se trouvait le portique de l'église de Santa Reparata, qui possédait un véritable chœur harmonieux équipé de deux clochers à l'extrémité orientale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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