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Italie - Des Dolomites à l'Emilie Romagne - Octobre 2023

Etape 90 - Florence - Au pied du duomo, cathédrale de Santa Maria del Fiore

Mercredi 1er novembre 2023. Comment quitter l'Italie sans faire un crochet par Florence, une ville qui m'a toujours tenu à coeur, qui fut pour moi, le lieu d'un terrible chagrin d'amour, que j'ai visitée pour la première fois sous des trombes d'eau, un peu à l'image des larmes qui coulaient de mon visage... Je n'en dirais pas plus.

Depuis notre arrive de Bologne, pas de temps à perdre. Nous arrivons directement dans le centre de la ville et laissons notre voiture sous le parking de la gare (toujours se garer en toute sécurité en Italie pour éviter les mauvaises surprises...).

Le temps de sortir de la gare, et nous filons tout droit vers le centre de la cité historique, la place du Duomo où se dressent la cathédrale, le baptistère et le campanile. Trois chef-d'oeuvres qui font tourner la tête chaque année à des millions de touristes...

Bon, autant le dire tout de suite... Depuis mon dernier passage dans la ville, tourisme de masse oblige, les prix ont littéralement bondi. Multipliés par cinq au bas mot ! On ne s'embête pas avec ce genre de détails en Italie... Tant qu'il y a des couillons pour payer. Comme on ne s'embête pas à vous vendre une visite du baptistère au prix fort alors que ce dernier est en chantier et son fabuleux plafond recouvert par une bâche qui donne l'illusion. Bref, un vrai scandale.

Mais voilà, c'est l'Italie. Dieu merci, j'ai eu la chance (comme pour Venise) de déjà avoir vu les principaux édifices de la ville et d'avoir pu les admirer en toute liberté, sans restriction et sans payer une fortune. Voilà, mais ça c'était avant. Aujourd'hui, les grandes villes italiennes, Rome, Venise, Florence, Pise et Milan se sont engouffrées dans la brèche du tourisme de masse et s'étonnent aujourd'hui de faire l'objet de vives critiques. Bref, tout est dit.

Revenons à Florence donc pour évoquer rapidement les grandes lignes de l'historie de cette cité. Je reviendrai plus tard sur le Duomo proprement dit.

Au Moyen Âge, Florence était un centre artistique, culturel, commercial, politique, économique et financier très important.

A l'époque moderne, elle occupa le rôle de capitale du Grand-Duché de Toscane de 1569 à 1859 qui, avec le gouvernement des familles Médicis et Lorraine, est devenue l'un des États les plus riches et les plus modernes d'Italie.

Les diverses vicissitudes politiques, la puissance financière et marchande et les influences dans tous les domaines culturels ont fait de la ville un carrefour fondamental de l'histoire italienne et européenne.

En 1865, Florence fut proclamée capitale du Royaume d'Italie (deuxième après Turin), conservant ce statut jusqu'en 1871, année qui marque la fin du Risorgimento et le passage du relais à Rome.

Centre universitaire important et site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO (le centre historique, depuis 1982), Florence est considérée comme le lieu d'origine de la Renaissance.

Elle est universellement reconnue comme l'une des capitales mondiales de l'art et de l'architecture, ainsi que comme une destination touristique internationale très visitée, grâce à ses nombreux monuments et musées.

D'une valeur inestimable sont les héritages artistiques, littéraires et scientifiques de certains de ses illustres citoyens, véritables génies du passé, comme Dante, Pétrarque et Boccace dans le domaine littéraire.

Mais aussi Giotto, Brunelleschi, Donatello, Botticelli, Léonard de Vinci et Michel-Ange dans les arts figuratifs.

Sans oublier Laurent de Médicis et Machiavel en sciences politiques ; Amerigo Vespucci et Galileo Galilei dans les sciences géographiques, astronomiques et physiques.

Siège d'un diocèse épiscopal dès le IVe siècle, la ville était définie comme Municipium splendidissimum et, depuis l'époque de l'empereur Hadrien, était reliée à Rome par la Via Cassia.

Sous Dioclétien, elle fut élevée au rang de Corrector Italiae (capitale de l'Étrurie et de l'Ombrie ), puis connut des périodes de domination byzantine, ostrogoth, lombarde et franque, au cours desquelles la population tomba parfois à quelques milliers d'habitants.

À partir du Xe siècle, la ville se développe et à partir de 1115 elle devient une commune autonome.

Au XIIIe siècle, elle fut divisée par la lutte interne entre les Gibelins, partisans du Saint Empereur romain, et les Guelfes, en faveur de la papauté romaine.

Après divers événements, les Guelfes gagnèrent, mais furent bientôt divisés intérieurement en « Blancs et Noirs » : Dante Alighieri lui-même s'aligna sur la faction des Blancs et subit un exil forcé.

Les conflits politiques internes n'empêchèrent pas la ville de se développer pour devenir l'une des plus puissantes et prospères d'Europe, aidée par sa propre monnaie-or, le florin (introduit en 1252), par le déclin de sa rivale Pise (vaincue par Gênes en 1284).

Son expansion territoriale s'étendra à la Romagne jusqu'aux portes de Forlì au début du XVe siècle.

Avant la peste noire de 1348, sa population est estimée à 80.000 personnes, environ 25.000 personnes travaillaient dans l'industrie de la laine.

En 1378, Florence fut le théâtre d'une « grève » et d'une révolte des Ciompi contre le régime oligarchique de la ville. Après la répression et surtout après la naissance d'un système fiscal qui pour la première fois eut un impact progressif sur les revenus, la ville tomba sous la domination oligarchique de certaines familles : d'abord les Albizzi (1382-1434), puis les Médicis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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