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Bolivie - Du Bogota à Torotoro - Juin-Juillet 2019

Etape 122 - Parc national Torotoro - Au coeur de la cité d'Itas

Dimanche 30 juin 2019. Nous poursuivons notre excursion au coeur des cavités de la ciudad de Itas qui proposent des formes de cavernes tout à fait stupéfiantes.

Les cavernes sont les principales attractions du parc national de Toro Toro. Onze d'entre elles ont été explorées par des chercheurs, mais il y en a encore 35 autres à explorer...

D'autres peintures rupestres couvrent les murs des autres cavités du site. On peut y distinguer des mains, des soleils, des montagnes. Une extraordinaire symbolique qui demeure encore assez énigmatique pour les chercheurs.

A l'extérieur des grottes, la végétation est luxuriante, tranchant littéralement avec le este du canyon. On compte ainsi plus de mille espèces végétales recensées dans le fond du canyon.

Quant aux formations rocheuses elles-mêmes, elles s'élèvent pour la plupart à plus de 20 mètres du sol, témoignant de la force extraordinaire de l'érosion marine et des vagues qui les ont creusées dans la falaise.

Et en relevant les yeux au-dessus de nos têtes, on contemple une incroyable surprise qui arrache des rires à Diana... Un phallus géant taillé dans la pierre. Qui pourrait y croire si on ne l'avait pas vu ?

Mais se balader au milieu de cet incroyable labyrinthe de pierre qui conduit à autant de cavernes exceptionnelles provoque un état d'ébahissement quasiment permanent. Notre planète terre nous réserve tellement de surprises...

A l'intérieur des cavernes, on se trouve propulsé comme en plein coeur d'une immense cthédrale de pierre, avec des piliers géants pour soutenir la voute.

Et sous cette voûte massive et imposante, on se sent si minuscule, si vulnérable. Les forces naturelles qui ont taillé ces piliers sont tout simplement inimginables.

Qui aurait eu l'ide de tailler de tels phallus monumentaux ? J'imagine qu'il y a des milliers d'années, quand les premiers hommes ont découvert ces grottes, celles-ci devaient avoir une importance de tout premier ordre, sans doute liées à la virilité et à la perpétuation de l'espèce et du clan.

Et que dire de ces effets de lumière qui transpercent la voûte de pierre et jettent sur la caverne de longilignes reflets argentés et dorés.

Nul doute que cet endroit fut vénéré, tant les peintures rupestres abondent à l'extérieur.

Pour nous tous, se retrouver ici, au milieu de ces cathédrales de pierres sédimentaires, uniques dans toute la Bolivie, nous rend vraiment heureux.

Après une telle balade, une telle intensité dans la découverte de cet endroit unique au monde, comment résister à ne pas immortaliser ce moment. Nous prenons tous des photos, de Diana, Brenda et moi, mais de Bjorn, notre jeune compagnon de voyage orginaire d'Anvers, en Belgique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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