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Bolivie - Du Bogota à Torotoro - Juin-Juillet 2019

Etape 61 - Laguna Colorada - Sous la voûte céleste du Salar

Lundi 24 juin 2019. Après cette longue journée d'exursion, nous sommes logés dans un dortoir d'un des nombreux alojamientos rudimentaires que comptent la réserve nationale. Pour les courageux, il y a même des douches... A condition d'aimer les glaçons ! Car, il fait bien le froid de canard attendu. Au moins - 15°C au-dehors. Le repas et le thé chaud sont les bienvenus... Ce qui ne m'empêchera pas d'aller faire une séance photo au-dehors... Je ne vous ai pas dit ? Le ciel de Bolivie, à une encablure du désert d'Atacama, est un des plus purs du monde. Le ciel est si beau qu'on pourrait y décrocher les étoiles !

Du coup, c'est armé de mon trépied et de mon grand angle que je m'éloigne de quelques centaines de mètres de notre refuge. Bien suffisant pour capter toute la beauté du ciel.

Pour cette expédition, je suis accompagné de quelques membres d'un autre groupe arrivé en même temps que nous. Deux Canadiens, un Japonais, un Suisse, un Argentin... On croirait presque une expédition internationale !

Du coup, je fais profiter à mes nouveaux amis de mes courtes connaissances en astrophotographie. Rien d'exceptionnel à vrai dire. Je suis loin d'être un professionnel. Mais ces quelques rudiments nous permettront de capter quelques photos du ciel plutôt sympas.

Une chose est sûre, sous cette latitude, et à près de 5.000 mètres d'altitude, le ciel nocturne est une pure beauté. La voie lactée éclaire la voûte céleste, trançant une nuée bleue et rouge comme une déchirure stellaire.

Il fait un froid terrible et à chaque prise de vue, nous piétinons sur le sol gelé pour ne pas mourir de froid. Mais c'est étrange à dire, l'excitation est tellement palpable qu'on en oublierai presque les températures sibériennes qui règnent au-dehors.

Le spectacle est infini et inoubliable. Chaque prise de vue m'arrache des soupirs. C'est la première fois, je crois, que je parviens à un tel résultat. Ce n'est rien pour un professionnel, mais pour l'amateur que je suis, c'est une satisfaction incommensurable.

Je ne me lasse pas de regarder cette photo de la voie lactée qui déchire le ciel au-dessus du désert et des volcans andins. Un tel spectacle rappelle aux hommes qu'ils font partie d'un tout et d'un infini dont ils ne sont qu'une infime poussière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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