Etape 42 - Salar de Uyuni - Sous le ciel étoilé

Dimanche 23 juin 2019. Quelle chance vraiment d'être hébergé dans ce magnifique hôtel de sel. Je ne suis pas certain que c'était l'hôtel prévu au départ. Notre guide ne le connaissait pas non plus et nous avons dû chercher un bon moment avant de le trouver. Les infrastructures sont flambant neuves et l'accueil est formidable. Dehors, la nuit est d'une clarté incroyable.

Impossible de résister à l'envie de réaliser quelques clichés d'astrophotographie. Sachant que j'allais passer la plupart de mes nuits au-delà de 3.000 et 4.000 mètres d'altitude, j'ai potassé un peu avant de venir. Et pour réaliser mes premiers essais, je n'ai pas besoin d'aller bien loin. Je n'ai qu'à faire quelques pas au-dehors et je me retrouve en pleine obscurité.

Comme je l'ai dit plus haut, le ciel est d'une clarté absolue. Et à cette altitude, la voûte céleste est absolument fantastique. Les étoiles paraissent si proches de nous qu'on pourrait les cueillir.

La voie lactée est absolument sublime. Le ciel du sud de la Bolivie comme celui du nord du Chili, du côté du proche désert d'Atacama, est réputé comme un des plus purs du monde. Et je comprends pourquoi maintenant.

Le fourmillement d'étoiles concentrées dans la voie lactée est tellement intense qu'on croirait que se joue là un immense bouillonnement de vie. Et c'est sans doute vrai d'ailleurs. Vie ou pas vie, nous sommes tous des poussières d'étoiles en ce bas monde.

Sous un tel ciel étoilé, on se sent vraiment minuscule, plus petit que le plus petit des éléments que l'on a sous nos yeux.

Il n'y a pas de mots pour décrire un tel spectacle, une telle beauté naturelle...

Bon, pour un premier essai, ce n'est pas trop mal (après traitement dans lightroom bien sûr), mais peut mieux faire sans doute. C'est ce que je vais m'employer à faire d'ailleurs au cours de ces deux prochaines nuits.