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Bolivie - Du Bogota à Torotoro - Juin-Juillet 2019

Etape 48 - Salar de Uyuni - Sur les rives de la laguna Cañapa

Lundi 24 juin 2019. Aujourd'hui, nous allons suivre la route des grands lacs andins. Et le premier d'entre eux n'est autre que la laguna Cañapa***.

Ses eaux d'un bleu émeraude émergent entre les flancs des montagnes environnantes qui l'alimentent par la fonte de leur neige.

En cette matinée, une partie du lac est encore prise par le gel, formant une magnifique banquise blanche jusqu'aux rives les moins exposées au soleil matinal.

Mais la laguna Cañapa***, comme les autres lacs andins que nous allons visiter aujourd'hui est un lieu hautement protégé car il abrite une faune et une flore menacée.

Située à plus de 4100 mètres d'altitude, dans un des plis du plateau andin, cette laguna s'étend sur près de 2 km2. Un petit lac donc, mais riche par sa biodiversité.

Il a ainsi la particularité une grande concentration de flamants roses qui viennent ici se reproduire.

La beauté des lieux est à couper le souffle. L'accès au rivage est strictement interdit pour ne pas nuire à l'écosytème du parc, mais on est suffisament près pour observer le ballet gracieux des flamants roses.

Le paysage est de toute beauté. On reste pétrifié devant tant de majesté. Vers l'ouest, les flancs de la montagne se reflètent dans l'eau qui vient à peine de dégeler.

Sur le rivage, les herbes folles préservées du passage des humains permettent de protéger le milieu naturel et les espèces qui viennent trouver refuge dans cet écosystème fragile.

Et pas question de transgresser les règles. Le Salar de Uyuni est classé au patrimoine mondial de l'Humanité et ses gardiens sont très vigilants. Si nous enfreignons les règles, ce serait notre chauffeur qui en paierait les conséquences en se voyant retirer sa licence.

Sur l'autre rive du lac, ce sont quelques troupeaux de vigognes comportant sept à huit individus qui profitent de la protection des lieux pour retrouver leur habitat naturel.

La robe de la vigogne est d'une extrême douceur, de couleur beige ou chamoisée. Sa laine est rare... et donc très chère ! Il faut compter 200 euros pour une seule petite écharpe !

Enfin, contrairement au lama ou à l'alpaga, la vigogne ne se domestique pas. Du coup, l'animal est très craintif et bondit hors d'atteinte de l'homme à peine se rapproche-t-il d'un peu trop près.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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