Etape 48 - Salar
de Uyuni - Sur les rives de la laguna Cañapa
Lundi 24 juin 2019.
Aujourd'hui, nous allons suivre la route des grands lacs
andins. Et le premier d'entre eux n'est autre que la
laguna Cañapa***.

Ses eaux d'un bleu émeraude
émergent entre les flancs des montagnes environnantes
qui l'alimentent par la fonte de leur neige.

En cette matinée, une
partie du lac est encore prise par le gel, formant une magnifique
banquise blanche jusqu'aux rives les moins exposées au soleil
matinal.

Mais la laguna Cañapa***,
comme les autres lacs andins que nous allons visiter aujourd'hui
est un lieu hautement protégé car il abrite
une faune et une flore menacée.

Située à plus de 4100
mètres d'altitude, dans un des plis du plateau andin, cette
laguna s'étend sur près de 2 km2. Un petit lac donc,
mais riche par sa biodiversité.

Il a ainsi la particularité
une grande concentration de flamants roses qui viennent
ici se reproduire.

La beauté des lieux est à
couper le souffle. L'accès au rivage est strictement
interdit pour ne pas nuire à l'écosytème du
parc, mais on est suffisament près pour observer le ballet
gracieux des flamants roses.

Le paysage est de toute beauté.
On reste pétrifié devant tant de majesté. Vers
l'ouest, les flancs de la montagne se reflètent dans l'eau
qui vient à peine de dégeler.

Sur le rivage, les herbes folles
préservées du passage des humains permettent de protéger
le milieu naturel et les espèces qui viennent trouver refuge
dans cet écosystème fragile.

Et pas question de transgresser les
règles. Le Salar de Uyuni est classé au patrimoine
mondial de l'Humanité et ses gardiens sont très vigilants.
Si nous enfreignons les règles, ce serait notre chauffeur
qui en paierait les conséquences en se voyant retirer sa
licence.


Sur l'autre rive du lac, ce sont quelques
troupeaux de vigognes comportant sept à huit individus qui
profitent de la protection des lieux pour retrouver leur habitat
naturel.

La robe de la vigogne est d'une
extrême douceur, de couleur beige ou chamoisée. Sa
laine est rare... et donc très chère ! Il
faut compter 200 euros pour une seule petite écharpe !

Enfin, contrairement au lama
ou à l'alpaga, la vigogne ne se domestique pas. Du coup,
l'animal est très craintif et bondit hors d'atteinte de l'homme
à peine se rapproche-t-il d'un peu trop près.





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