Etape 71 - Sud
Lipez - La traversée du desierto Salvador Dali
Mardi 25 juin 2019.
La traversée du desierto Salvador Dali***
passe d'abord par le rivage de la laguna Blanca*** qui précède
elle-même la laguna Verde, que, hélas, nous
ne verrons pas...

Mais le rivage de cette laguna
Blanca*** est tout simplement stupéfiant avec
ces centaines de grappes d'herbes folles disséminées
tout le long du désert, presque à intervalle régulier.

Face à un tel spectacle, je
ne peux résister à l'envie, et je fais des
pieds et des mains auprès de notre chauffeur pour qu'il fasse
une petite halte de quelques minutes, le temps de prendre quelques
clichés et de m'approcher de la lagune.

A voir toutes ces grappes d'herbes,
tous ces buissons isolés, on se dit que le hasard
fait bien les choses. Un paysagiste n'aurait certainement pas fait
mieux.


Des empreintes dans le sable
trahissent la présence de renards dans les parages.
Il est vrai que les sources d'eau ne sont pas légion dans
la région.

Enfin, en m'approchant au plus près
du rivage de la laguna, je saisis toute la beauté
du contraste qu'il existe entre ce paysage aride et désertique,
les buissons aux tons verdâtres et les premières couches
de sel et de borax.

Lentement, peu à peu, année
après année, jour après jour, avec le réchauffement
climatique, ou plutôt son dérèglement, les
sécheresses se faisant chaque année plus intenses,
le désert gagne et grignote les dernières réserves
d'eau du désert. Que restera-t-il de ces lagunes dans dix
ans ? Un salar de plus perdu au milieu du désert ?

En s'approchant au plus près
du rivage, on voit que le salar gagne de plus en plus de
terrain, les couches de sel et de borax cernant au plus près
les derniers vestiges de végétation... Peu à
peu, la région se meurt.





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