Etape 119 - Parc
national Torotoro - Un paysage grandiose
Dimanche 30 juin 2019.
Cette marche au milieu de ces montagnes sauvages, indomptées,
est un pur moment de bonheur. Pas de chemin balisé, pas de
route. Seule la présence de notre guide nous permet
de ne pas nous perdre.

A deux pas de la cité
d'Itas, notre guide nous arrête encore une fois et
nous invite à bien observer le bloc de roche qui
nous fait face...

Il s'agit bien d'une tortue,
bien identifiable avec sa petite tête et sa carapace massive.
Il s'agit ni plus ni moins qu'un effet de la paréidolie
qui est un phénomène qui consiste, par exemple, à
identifier une forme familière dans un paysage, un nuage,
une montagne, ou autre...

Quant à ces deux bestioles,
je les connais bien. Il s'agit ni plus ni moins que Diana
et Brenda qui posent devant ce magnifique paysage.

Devant nous, les canyons se
forment, les falaises se dressent, épousant les paysages
plus connus du grand ouest américain... Mais
nous sommes bien en Bolivie !

Quant à Brenda, elle s'émerveille
de tout. A l'image de sa mère. Une simple fleur suffit
à son bonheur. Quelle chance j'aie de faire le voyage avec
elles.

Nous poursuivons notre trek
à travers les montagnes Mizque. Mais mon regard
ne peut se détâcher de l'horizon, de ces paysages
de western qui défilent sous mes yeux.

A mesure que nous redescendons un peu,
la végétation s'épaissit. Des buissons
colonisent les espaces laissés libres entre deux blocs de
roche.

Des fleurs de cactus apparaissent.
La vie est éphémère au printemps, mais d'une
grande intensité. Comme dans tous les déserts du monde,
la vie parvient toujours à se frayer un chemin.

En chaussant mon téléobjectif,
je peux capter les formations rocheuses qui ont été
façonnées par l'érosion du vent et de la pluie,
au-dessus des canyons.

C'est véritablement impressionnant.
Au milieu de ces montagnes, et si on a de la chance, on
peut observer des pumas, des chats et des cerfs andins.

Et de nombreuses espèces
totalement endémiques à la région.
Et l'on comprend bien pourquoi à voir toutes ces montagnes
complètement enclavées.

Mais pas le temps de se reposer. Nous
poursuivons notre trek et nous devons grimper les blocs
en prenant des échelles de fortune ancrées dans la
roche. L'aventure continue.

Et après bien des efforts (et
quelques peurs parfois !), nous parvenons enfin au sommet
du parc. Un vaste promontoire permet d'englober toute la région.
Absolument éblouissant.

On a une vue à 360 degrés
sur l'ensemble du parc du Torotoro***. Je n'arrête
pas de me tourner vers notre jeune ami belge qui fait le trek avec
nous pour lui dire que je ne regrette vraiment pas d'avoir
fait tout ce chemin pour voir une telle merveille de la nature.

Le parc national du Torotoro est vraiment
un des plus beaux parcs que j'ai pu visiter dans ma vie.
La nature sauvage à l'état brut. Et
un incroyable sentiment de liberté.






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