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Bolivie - Du Bogota à Torotoro - Juin-Juillet 2019

Etape 103 - Sucre - Sur les toits de la iglesia Merced

Vendredi 28 juin 2019. Nouvelle étape de notre découverte de la ciudad blanca de Sucre, les toits de la iglesia de la Merced***. Car c'est en se promenant sur son toit (rien de plus facile, il suffit de demander !) qu'on comprend vraiment pourquoi on parle de ville blanche.

Depuis son sommet, on a une vue fabuleuse sur la ville. Et au premier chef, sur les deux clochetons de sa rivale, la iglesia y convento San Felipe de Neri, si reconnaissable avec la blancheur immaculée de sa façade.

Au-dessus de la coupole de la Merced, on peut également se promener. Ce que Diana et Brenda ne vont pas manquer de faire !

La ville est fondée en 1538 par Pedro de Anzures, marquis de Campo Redondo, sous le nom Charcas en référence au peuple Charkas, qui vivait dans cette région. Historiquement, elle est connue sous le nom de Charcas, Cité Blanche, La Plata ou Chuquisaca. Au XVIIIe siècle, la ville prend le nom de La Plata pour sa localisation dans la « Cuenca del Plata », une des quatre têtes monarchiques de la couronne espagnole en Amérique du Sud, déterminée selon la géographie du bassin du río de la Plata actuellement en Argentine.

La même année, le roi Philippe II d'Espagne établit à La Plata la Audiencia de Charcas, dont l'autorité s'étend sur une région comprenant ce qui est actuellement le Paraguay, le sud-est du Pérou, le nord du Chili, le nord de l'Argentine et une grande partie de la Bolivie.

En 1609, un archevêché est fondé dans la ville. En 1624 est créée l'Université Saint-François-Xavier, qui serait la deuxième université créée en Amérique latine après celle de l'Université pontificale et royale Saint-Marc, fondée à Lima en 1551.

Jusqu'au XVIIIe siècle, La Plata est le centre judiciaire, religieux et culturel de la région. En 1825, lorsque la ville devient la capitale de la Bolivie, elle est rebaptisée en l'honneur du maréchal Antonio José de Sucre, camarade d'armes du libérateur Simón Bolívar pour l'indépendance de la Bolivie, de la Colombie, de l'Équateur, du Pérou et du Venezuela.

Perdant sa principale ressource après le déclin économique de Potosí, elle voit le siège du gouvernement bolivien transféré à La Paz à la suite d'une guerre civile perdue par les « conservateurs » face aux « libéraux ».

En 1991, l'UNESCO1 inscrit Sucre au Patrimoine de l'Humanité. Des milliers de touristes sont attirés chaque année par cette capitale du baroque aux blancs édifices datant des XVIIIe et XIXe siècles.

Sucre est devenue une ville universitaire importante et héberge de nombreux cabinets d'avocats et de notaires, en raison notamment de sa qualité de siège de la Cour suprême bolivienne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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