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Bolivie - Du Bogota à Torotoro - Juin-Juillet 2019

Etape 56 - Desierto Siloli - Autour d'El Arbol de Piedra

Lundi 24 juin 2019. En plein milieu du désert de Siloli, à l'entrée de la réserve nationale de faune andine Eduardo Avaroa, voici le célèbre arbol de Piedra***, une formation géomorphologigue due à l'érosion éolienne.

Un incontournable pour tous ceux qui partent en excursion dans le Salar de Uyuni. Incontournable parce qu'il fait partie bien évidemment de la carte postale de la Bolivie.

Mais à y regarder de plus près, une fois l'effet optique passé, il n'y a rien d'extraordinaire dans ce phénomène. L'érosion du vent qui a propulsé pendant des milliers d'années de minuscules grains de sable sur la formation rocheuse a juste fait l'essentiel.

Cet arbre de pierre demeure tout de même un des symboles forts du Sud-Lipez. Et une fois encore, nous avons une chance inouïe de le visiter après le passage de la foule des touristes. De la masse touristique, il ne reste que trois ou quatre 4X4. Pas plus. Du coup, nous pouvons visiter tranquillement ce site exceptionnel.

Mais ceux qui visitent el Arbol de Piedra*** oublient le plus souvent da faire un crochet par les autres formations géologiques présentes dans l'environ immédiat de ce monument naturel. Car c'est toute une forêt de pierres rongées par l'érosion qui s'offre à celui qui veut bien s'éloigner un peu de l'attrait principal du site.

Sous nos yeux ébahis, c'est un immense tableau naturel, aussi étonnant qu'esthétique, qui surgit littéralement du désert. Un tableau que n'aurait certainement pas renié Salvador Dali qui, du reste, a donné son nom, au désert qui prolonge le Siloli et qui mène tout droit à la laguna Colorada.

Dans un espace étonnament réduit, c'est un incroyable labyrinthe de pierres tordues, façonnées par le vent, qui pousse en plein milieu du désert. Je pourrais rester là des heures à m'inspirer de ce lieu, à m'en nourrir, tant je peux sentir cette énergie qui émerge de ce lieu unique.

Quel contraste saisissant entre cette forêt de pierres et l'infinie étendue aride qui s'étend au-delà. J'imagine que les indigènes ont dû longtemps vénérer ce lieu pour sa beauté et l'énergie qu'il dégage.

El arbol de piera a une hauteur de 5 mètres et son apparence particulière est l'élément qui lui donne l'intérêt touristique. Il est visité à tout moment de la journée. Mais on ne peut y rester plus d'une demi-heure afin de faciliter l'accès à tous.

La partie supérieure de la composition rocheuse se compose principalement de fer. C'est la raison pour laquelle certaines pierres présenentent une coloration plus rouge à leur sommet, due certainement à la corrosion, quand les pluies d'hiver viennent exceptionnellement à balayer le coin.

À cette période de l' année , la région atteint des températures record pouvant aller jusqu'à 30 ° en dessous de zéro. Autant dire qu'il ne fait pas bon sortir deux Colombiennes par ces températures... N'est-ce pas Diana !

En revanche, la saison estivale attire les chaleurs suffocantes. Ce climat extrême a favorisé la corrosion érosive qui a sculpté la pierre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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