Etape 118 - Parc
Torotoro - Au coeur des montagnes Mizque
Dimanche 30 juin 2019.
Après une bonne quarantaine de minutes de marche, nous voici
arrivés près d'une dépression, près
d'un écartement sismique qui a provoqué une imposante
faille dans la croûte terrestre. Impressionnant.

C'est la première fois de ma
vie que j'ai la chance de voir un tel phénomène
géologique. Du coup, je bondis de bloc en bloc pour m'approcher
au plus près de la faille.

Je dois faire très attention
car le terrain est glissant et les éboulis nombreux
à mesure qu'on s'approche du rebord de la faille.

Mais la vue est absolument fantastique.
On croirait qu'une force surhumaine (et c'est bien le cas
ici !) a séparé d'un coup la croûte rocheuse.

Et entre cet escarpement, la vie a
repris le dessus. Des broussailles ont colonisé le
fond de la gorge. Un arbre s'accroche au flanc de la falaise.

Et en s'approchant encore plus près,
on prend conscience des véritables forces en présence
dans l'écartement de la croûte terrestre. Il semble
que la terre a été entièrement déchirée
à cet endroit.

Non seulement en longueur, mais
aussi en profondeur. Sur une bonne centaine de mètres de
profondeur.

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Après
quoi, nous prenons un autre chemin et nous descendons
au fond de la gorge. C'est ici que se niche la
cité d'Itas, qui n'est autre qu'un enchevêtrement
de grottes et de cavités. Mais j'y reviendrai
plus tard. |

Après la cité d'Itas,
nous remontons au-dessus de la gorge et poursuivons notre
chemin.Le paysage est à couper le souffle. Et le
trek de plus en plus acrobatique...

Car pour parvenir au sommet du parc,
nous devons quasiment faire de l'escalade. Emprnter des
passages escarpés, des échelles pratiquées
et enfoncées dans la roche, parfois s'aider d'une corde,
et avancer à tâtons sur les blocs. Au moindre faux
pas, c'est la chute assurée. Mais franchement, j'adore
!

Au bout de l'effort, un premier
promontoire. Et une occasion idéale de profiter du panorama.
N'est-ce pas, Diana ?


La vue est fantastique. La
roche ofre une palette unique de couleurs aux tons ocres et orangés.

Au fond, les montagnes forment
des canyons, des formes qui n'ont rien à envier aux plus
beaux parcs américains. La foule de touristes en moins.
Car ici, nous sommes seuls au monde. Un véritable
sentiment de liberté nous envahit. Quelle chance
!








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