Etape 11 - La
Paz - En remontant la calle Jaen
Mercredi 19 juin 2019.
En revenant vers l'hôtel, on fait un petit détour pour
passer par le coeur historique de la ciudad. Un
micro-quartier qui a su conserver l'ambiance des ruelles
de la capitale bolivienne quand elle n'était pas encore livrée
à la circulation sauvage de ses automobiles et à leur
pollution : la calle Jaen***.

C'est véritablement ici, dans
ce quartier préservé et piétonnier, que se
niche encore l'âme de la capitale bolivienne.
Ici, tout se parcourt à pied et dans la tranquillité
et on se retrouve bientôt plongés dans un océan
de tranquillité, loin des secousses et de la vie trépidante
de La Paz.

Certes, le lieu est l'endroit privilégié
des touristes de passage qui passent ici quelques jours
pour s'acclimater à l'altitude avant de pousser plus loin
et plus haut dans le pays andin, mais on est encore loin des standards
du tourisme de masse. Pas de Chinois, pas de colonies de
touristes qui se marchent dessus, il fait encore bon vivre dans
ce petit coin du monde.

De ce quartier historique de
La Paz, il ne subsiste pas grand chose. Juste cette
calle Jaen et une paire d'autres rues parallèles qui ont
été superbement restaurées. Désormais
préservées de la cohue du reste de la ville.

Certes quelques cafés et restaurants
ont bien ouvert en ciblant les touristes de passage, mais il fait
encore bon s'y arrêter, prendre son temps à
leur terrasse, jouir de la vue et du temps, discuter, échanger
avec ceux qui vivent là.

Partout ailleurs, nombre de
maisons coloniales éparpillées au quatre coins du
centre-ville menacent de s'effondrer, rongées par la pollution
et les soubresauts de la circulation anarchique qui règne
dans la capitale. D'autres ont déjà céder
la place à des édifice sans charme et sans âme
où la population aisée vient habiter.

Reste donc ces quelques rues historiques,
avec leur pavage fait de petits galets ronds, usés
par les semelles de plusieurs générations.

La calle Jaen*** monte
tranquillement vers le boulevard, bordée de petites
maisons basses aux façades colorées, tons pastels
qui captent selon les heures les rayons puissants du soleil.

Son architecture homogène
rappelle ce que fut autrefois cette capitale andine placée
à mi-chemin entre Cuzco et Sucre, étape idéale
avant de rejoindre la riche Potosi.



|