Etape 1 - En route
pour la Bolivie - Arrivée à La Paz
Mercredi 19 juin 2019.
La Bolivie. Voilà enfin la véritable
destination de cet été 2019. Après
un crochet par Bogota et la Colombie pour aller chercher Diana et
sa fille Brenda qui m'accompagneront dans ce périple sur
les plus hauts plateaux andins de l'Amérique du Sud, nous
nous apprêtons à prendre l'avion pour la capitale bolivienne,
La Paz***. Une grande première pour mes deux Colombiennes
qui, jusqu'ici, n'ont jamais mis un pied dans un avion. C'est donc
avec une petite appréhension que nous nous envolons. Enfin,
surtout pour moi et Diana. Car Brenda, elle, est on ne peut
plus sereine, heureuse de la belle aventure qui l'attend dans un
autre pays de l'Amérique Latine, aventure qui commence justement
par un vol au-dessus des Andes.

Après quelque trois heures de
vol passées en toute tranquillité (merci Avianca !),
nous arrivons à La Paz en pleine nuit. Deux
heures du matin. Il fait un froid de canard. Cinq en dessous
de zéro. Autant dire un froid polaire pour mes deux Colombiennes
qui connaissent la sensation de froid dès quinze degrés...
Une fois dans le taxi, l'appréhension de l'inconnu a disparu.
Nous arrivons en pleine nuit à l'hôtel Perla
Negra***, à deux pas de gare centrale de bus. Position
hautement stratégique que nous n'allons pas regretter.

|
Arrivés
dans la chambre, on a l'impression d'être littéralement
plongés dans un frigo tellement il fait froid
à l'intérieur. Le personnel a oublié
un tout petit détail... Fermer les fenêtres.
Du coup, nous nous plongeons sous les couvertures
avec trois ou quatre épaisseurs de vêtements
sur le dos. Bonne nuit. |
Ce n'est donc qu'au petit matin, sortis
de notre glaçon, qu'en ouvrant les fenêtre de la chambre,
nous découvrons le paysage urbain de La Paz.
Tout simplement extraordinaire ! Au sens littéral du mot.
Perchée entre 3.200 et 4.000 mètres d'altitude,
la capitale bolivienne bat tous les records d'altitude. C'est tout
simplement la plus haute du monde.

La Paz vaut bien son surnom
: la paix des cimes des Andes. Le spectacle que nous découvrons
derrière la baie vitrée qui abrite la salle du petit-déjeuner
est tout simplement inouï : des milliers de maisons
faites de bric et de broc qui escaladent les flancs de la cuvette
où se blottit la ville historique.

Car la ville est littéralement
entourée de montagnes, de pics dont certains dépassent
les 5.000 mètres d'altitude, le tout dominé par la
majestueuse silhouette du mont Illimani et ses flancs enneigés.
Pour sûr, La Paz possède l'un des cadres naturels
les incroyables du monde.

Ici, tout marche à l'envers.
On a les pieds sur terre, mais la tête dans les étoiles.
C'est une sensation inouïe. Plus encore quand
la nuit tombe et que le ciel de La Paz se recouvre littéralement
d'un immense manteau étoilé qui se confond
avec les lumières de la ville.

Après un solide petit-déjeuner
qui finit à la fois par nous requinquer et nous redonner
des forces (je recommande vivement cet hôtel Perla
Negra***), nous voilà prêts pour descendre
dans la vieille ville historique. Car La Paz est bien
l'une des seules villes au monde où il faut monter pour descendre
dans les bas-quarters et descendre pour profiter de la vue des quartiers
de la haute société bolivienne.

Comment expliquer ce particularisme
? Par l'altitude bien sûr. Il existe un dénivelé
de plus de 800 mètres entre les hauts et les bas quartiers.
Et bien évidement, à plus de 4.000 m, 800 mètres
de différence, ça compte pour bien respirer !



|