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Bolivie - Du Bogota à Torotoro - Juin-Juillet 2019

Etape 81 - Bolivie - Promenade à travers les rues de Potosi

Mercredi 26 juin 2019. Inscrite au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, voici la ciudad de Potosi***, la ville d'Amérique qui fit toute la richesse du royaume d'Espagne pendant trois siècles.

Etablie à 4.090 m d'altitude, Potosi est la ville de plus de 100.000 habitants la plus haute du monde. Même Lhassa au Tibet est battue ! Dominée par la montagne du Cerro Rico où fut découverte la mine d'argent, elle s'étend sur une colline que chevauchent des ruelles parfois pavées, bordées de maisons basses à encorbellement et aux façades colorées.

Après un petit tour rapide dans les rues du centre-ville (notre hôtel se situe face à la casa de la moneda !), on décide de profiter du panorama exceptionnel qu'offre la torre de la Compania de Jesus*** qui domine la ville.

Depuis le clocher de la torre de la Compania de Jesus***, on a la plus belle vue sur la ville qui soit. Edifiée par les Jésuites au début du XVIIIe siècle, cette tour offre le plus beau panorama sur la ville.

Et surtout, elle offre une vue imprenable sur le Cerro Rico, la montagne d'argent qui domine la ville, qui fit toute sa fortune et tout son malheure à la fois. Son sommet est encore plus haut que le Mont Blanc !

En regardant plus bas, on découvre tous les plus grands monuments de la ville : la casa de la Moneda bien sûr, mais aussi le convento-museo Santa Teresa, la plaza 10 de Noviembre, sans oublier la cathédrale ou la Iglesia de San Lorenzo.

Potosi fut une ville où la richesse d'un petit groupe faisait partie du quotidien des plus pauvres et des plus exploités des hommes. Le mot "baroque" y a alors pris tout son sens. L'expression la plus forte en est le portail de l'église San Lorenzo, mais aussi l'église San Martin, Santa Teresa ou l'incontournable Casa de la Moneda.

Le centre historique de Potosi abrite une étonnante concentration d'églises coloniales, délicatement mises en valeur par ce ciel d'altitude qui éclaire les façades parfois richement ornementées.

Mais toute cette splendeur ne doit pas faire ignorer la triste réalité que fut et reste encore tout une partie de la ville... Grisaille, chantiers et tristes quartiers ouvriers ceinturent la ville historique, symbole du pillage des ressources inouïes de ce lieu par la colonisation et la domination espagnole.

Au loin, au-dessus de tous ces quartiers pauvres, se dresse le Cerro Rico, qui est encore en activité aujourd'hui et qui ne tarit pas de ressources. Car si les filons d'argent se font plus rares, l'étain, le fer et le zinc abondent. Près de 6.000 hommes triment encore chaque jour dans les entrailles de cette mine gargantuesque qui reste une des rares sources de revenus pour les gens de la région.

Après ce petit tour perché au sommet de la tour-clocher, on redescend sur terre pour découvrir la merveilleuse façade bleue et baroque à souhait du Colegio Santa Rosa qui abrite encore une des plus importantes écoles de la ville.

Enfin, et même si nous ne le visiterons que plus tard, impossible de ne pas jeter un coup d'oeil sur la cour de l'incoyable palais qui abrite la Casa de la Moneda, les entrailles financières de l'empire espagnol.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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