Etape 66 - Sud
Lipez - Sur les rives de la laguna Polques
Mardi 25 juin 2019.
Les voyages réservent parfois des surprises photographiques
exceptionnelles... Ce sera le cas, ce mardi matin, quand
après notre première halte sur le site des geysers
de Sol de Mañana***, notre chemin s'arrête à
la Laguna Polques***.

Ce lieu est surtout connu pour
ses thermes et ses eaux chaudes à plus de 30 degrés
qui permettent de se réchauffer un peu après une nuit
passée à moins vingt degrés dans les
refuges de la réserve Eduardo Avaroa.

Une magnifique piscine naturelle,
un peu étroite certes (mais les candidats à
la baignade ne sont pas si nombreux), attend les visiteurs
qui souhaitent prendre un bain réconfortant après
les terribles heures glaciales de la nuit et du petit matin.

Pendant le bain, on vous prépare
le petit-déjeuner, éventuellement avec des oeufs brouillés
et un petit café qui va bien. La vie est belle,
non ?

Dans le Cerro Polques, les
eaux thermales du même nom offrent ainsi un moment de détente
et de réconfort pour ceux qui le souhaitent. Mais
elles accueillent aussi des milliers de flamants roses à
la belle saison qui viennent profiter de la salinité de l'eau
et des algues microscopiques dont ils se nourrissent.

Mais pour moi, ce matin, ni bain ni
flamants roses... La récompense est ailleurs. Elle
est cette incroyable lumière du petit matin qui vient fouetter
la surface encore gelée de ce lac.

Les effets de lumière sur la
lagune, les reflets du soleil sur les plaques de givre et
de glace, le contraste saisissant des montagnes et des volcans alentours
créent une atmosphère photographique exceptionnelle.
Sans nul doute, un des plus beaux paysages que j'ai pu photographier
à travers le monde.

Avec ces plaques d'eau gelée
qui parsèment la lagune, le soleil semble rebondir
et faire des bonds au-dessus du lac. Tout simplement inouï.

J'ai beau changer d'angle de
prise de vue, aller à droite et à gauche, m'avancer,
reculer, m'agenouiller ou prendre la lagune de haut, le spectacle
est à chaque fois renversant. Et le plus beau reste
encore à venir...










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