Etape 112 - Parc
Torotoro - Sur les flancs du canyon
Samedi 29 juin 2019.
Nous demeurons un petit moment au sommet du canyon de Torotoro***
pour faire quelques photos-souvenirs. C'est un endroit magique,
encore épargné par le tourisme de masse.
Quel bonheur.

Diana et Brenda sont aux anges. D'autant
que, bonne nouvelle, les températures hivernales
des hauts plateaux andins se sont considérablement radoucies.
Un vrai bonheur pour mes deux Colombiennes.

Difficile de quitter cet endroit.
Il faut imaginer l'action érosive de l'eau sur des millions
d'années pour former un tel canyon. C'est tout simplement
ahurissant.

Le parc du Torotoro est bien
un des plus beaux parcs nationaux de la Bolivie. C'est
un site idéal pour la recherche paléontologique,
archéologique et culturelle en raison de sa richesse
en fossiles, empreintes de dinosaures et vestiges.

Dans le parc il y a plus de
1.000 espèces de plantes. Sa faune est variée
et se caractérise par la présence d'animaux
du secteur andin et occidental.

La population de Toro Toro est
située sur un petit plateau enclavé entre les montagnes
de Huayllas et Condor Khaka.

À 138 kilomètres de
la ville de Cochabamba, il a des maisons avec des
caractéristiques typiques de l'architecture coloniale.

Le parc national de Torotoro***
est aussi connu pour abriter de nombreuses peintures rupestres.
Situés sur les rives du fleuve, ces peintures révèlent
la présence de cultures lithiques correspondant à
la période pré-cambrienne ou préformative andine.

Selon les spécialistes, les
peintures étaient un moyen de communication développé
par les sociétés nomades de préhistoire.

Après toute cette série
de photos. On décide de s'enfoncer au coeur du canyon. Plusieurs
séries de marches et d'escaliers, taillées à
même les flancs du ravin, permettent de descendre jusqu'au
fond du précipice.

C'est impressionnant. Mais
aussi très éprouvant physiquement. Je déteste
monter des escaliers.

En tournant la tête, on aperçoit
encore la gorge profonde du canyon. Les strates
géologiques s'empilent les unes sur les autres. Comme
un mille-feuilles fait de couches sédimentaires.

Puis la descente vertigineuse reprend.
Il ne faut pas avoir le vertige. Une chute dans ces escaliers
pourrait être mortelle...







|