Etape 95 - Sucre - De notre hôtel à la plaza 25 de Mayo

Vendredi 28 juin 2019. C'est dans la nuit que nous sommes arrivés à Sucre*** après quatre heures de route à travers le cente de la Bolivie. A notre arrivée, nous n'avions pas encore pris toute la mesure du merveilleux petit hôtel dans lequel nous logeons : Hostal Recoleta Sur***, en plein coeur de la vieille ville.

Le patio est tout simplement magnifique et les chambres sont vraiment spacieuses. Un vrai bonheur. J'en connais une qui est ravie. N'est-ce pas Diana ?

Après un bon petit-déjeuner, nous partons à l'assaut de la vieille ville et de ses incroyables monuments. Comme cette jolie église de Santa Clara qui offre un des plus beaux exemples d'art religieux colonial. Ce couvent, construit entre 1631 et 1636, est toujours habité par les soeurs. Hélas, à l'heure où nous présentons, il est encore fermé...

Qu'à cela ne tienne, nous continuons notre périple à travers les rues de Sucre et poursuivons jusqu'à la place centrale de la vieille ville : la plaza 25 de Mayo***, au centre de laquelle se dresse une statue du général Sucre.

La plaza 25 de Mayo*** est bien le coeur de la ville, le lieu de tous les rendez-vous où l'on vient voir et se faire voir, où on laisse filer le temps, assis sur un des nombreux bancs disposés aux quatre coins de la place.

Ce vaste square est semé de fontaines et de jardinets, hérissés de hauts arbres ornementaux et de plamiers impériaux.

La plaza 25 de Mayo est entourée de somptueux édifices coloniaux, tel que la Casa de la Libertad, la cathédrale et le grandiloquent palacio del Gobierno, qui abrite la préfecture. Au centre de la place trône la statue du maréchal Sucre.

Mais la place est aussi le paradis des petites mains, des petits métiers qui perdurent encore aujourd'hui comme les cireurs de chaussures.

A l'occasion des fêtes paroissiales, les habitants des villages de la région viennent rendre hommage à la vierge de Guadalupe. Tout commence par un défilé joyeux autour de la place avant de se rendre à la cathédrale.

Les paysannes (cholas) dansent en tête, vêtues de leurs plus beaux costumes traditionnels, larges jupes colorées (polleras) tourbillonnant au chant des bandas et chapeaux melon vissés sur la tête.

Les occasions de pèlerinage sont nombreuses et régulièrement la place résonne au son des cuivres et des tambours.

Sucre ressemble un peu à Popayan***, la ciudad blanca de la Colombie. Capitale constitutionnelle du pays, elle fut fondée en 1538 pour abriter le siège de la Real Audiencia de Charcas... Eh oui, ce n'est pas La Paz !

La cité blanche porte en réalité plusieurs noms, témoignage de son histoire mouvementée. A l'originelle Carcas succéda La Plata avant qu'elle ne soit renommée par son nom inca Chuquisaca sus la vice-royauté du Rio de la Plata. Enfin, après l'indépendance acquise en 1825, elle fut une dernière fois renommée Sucre, en lhommage au général de Simon Bolivar.