Etape 65 - Sud
Lipez - La traversée du salar de Chalviri
Mardi 25 juin 2019.
Les yeux encore écarquillés par la beauté éblouissante
des geysers de Sol de Mañana, nous remontons à bord
de la voiture pour prendre la direction de la laguna Polques***,
située plus au sud. Mais pour cela, nous devons
d'abord traverser le salar de Chalviri***.

En chemin, impossible de ne pas se
retourner pour apercevoir une dernière fois le spectacle
saisissant des geysers. L'un d'eux crache encore dans
le ciel son panache de vapeur toxique.

Devant nous, roulant dans les roues
des véhicules qui nous ont précédés,
s'étend le désert aride du salar de Chalviri***.

Pas un arbre, pas un buisson,
pas âme qui vive au milieu de cette étendue aride,
qui borde à l'ouest le célèbre désert
d'Atacama, au Chili.

Situé à une altitude
de 4.369 m, au nord du désert Salvador Dalí,
il fait partie de la réserve nationale de faune andine Eduardo
Avaroa. Il renferme la laguna Salada***.

A l'ouest du Salar de Chalviri***,
on trouve les sources thermales de Polques*** qui
sont notre prochaine destination.

Le long de la route, les premers
contours de la laguna Salada apparaissent. Comme dans un
rêve. Comment concevoir qu'une source d'eau puisse
surgir en plein milieu d'un des déserts les plus arides du
monde ?

Mais je ne rêve pas et la
laguna Salada s'étend bien en plein milieu du désert.
Elle fait partie du salar de Chalviri et mesure 5,6 km de
longueur pour 2,9 km de largeur.

Il semble qu'ici les eaux soient
plus pures qu'ailleurs, source géothermique oblige, car nulle
trace de la croûte blanche formée par le borax ou la
présence de sel.

Pas d'animaux non plus. L'absence
d'algues rouges doit expliquer que les flamants roses ne se soient
pas emparés des lieux.




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