Etape 12 - Calle
Jaen - Au coeur du centre historique de La Paz
Mercredi 19 juin 2019.
La calle Jaen abrite des bars, des cafés et des musées,
tels que la maison de Pedro Domingo Murillo.

Au XVIe siècle, le lieu était
connu comme un marché pour l’achat et la vente
de lamas. Ses bâtiments avec balcons et rues pavées
conservent le style colonial de cette époque.

Cette rue est tellement typique qu'on
se croirait dans une ruelle de Cordoue ou de Séville,
en Espagne !

Ruelle étroite pavée,
elle serpente parmi des maisons coloniales blanches aux
balcons saillants dont certaines abritent des musées.
Leur visite se fait dans un ordre bien précis : vous achetez
au musée Costumbrista un seul ticket, qui sert pour toutes
les entrées et qu'il ne faudra donc pas jeter.

Au XVIe siècle, cette rue (qui
s'appelait alors Cabra-Cancha) abritait un marché
pour vendre et acheter les paisibles camélidés andins.
À noter qu'elle est aussi réputée
pour ses histoires de fantômes, de lutins et d'âmes
errantes...

On ne compte plus les contes à
dormir debout à son propos, dont l'un des plus connus est
celui de la Viuda Negra, une veuve condamnée qui
séduisait les ivrognes à l'aube et les laissait pour
morts (au XVIIIe siècle, les habitants installèrent
une croix verte pour bénir les lieux et égarer les
mauvais esprits).

C'est aujourd'hui un endroit
bohème par excellence : on y joue de la
musique, on expose, on récite des poèmes...
Et on aime s'y prendre en photo !

En sortant de la rue, à gauche,
en direction de la station de téléphérique,
on descend l'avenue pour retourner à l'hôtel. Ici,
de nombreux paysans viennent vendre leur maigre production à
même le trottoir.

On trouve de tout : des avocats,
des pommes de terre bien sûr, des tomates, et toutes sortes
de fruits exotiques qui ne poussent qu'en Amérique du Sud.

On peu plus loin, on peut même
acheter son pain en plein milieu du trottoir. De petits
pains délicieux dont certains sont au fromage, d'autres au
chocolat. Délicieux.



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