Etape 55 - Sud-Lipez - La traversée du desierto Siloli

Lundi 24 juin 2019. Après la découverte des lagunes du Salar de Uyuni, le long de la frontière chilienne, nous filons droit au sud à travers la région qu'on appelle le Sud-Lipez***, une région désertique parsemée de montagnes andines culminant autour de 5.000 mètres d'altitude et de hauts plateaux.

Au loin, les montagnes se colorent de blanc et de tout un nuancier de gris tirant vers le bleu. Nous voici au coeur du désert de Siloli***.

Certains secteurs de ce désert peuvent être privés de précipitations pendant 50 ans. C'est un désert d'abri coincé entre la fosse océanique d'Atacama et la cordillère des Andes.

Cette montagne colorée est absolument fantastique, attirant l'oeil comme un aimant sur l'horizon où les plis de la montagne se colorent de magnifiques nuances de gris.

Autour, c'est le désert dans sa plus stricte définition, plateaux rouges et marrons, et ici et là quelques pierres gigantesques.

Ce désert présente de nombreuses formations géomorphologiques. Il est une des portes d'entrée de la réserve nationale de faune andine Eduardo Avaroa*** et se trouve près de la laguna Colorada et du salar d'Uyuni***.

Au plus près de cette montagne colorée que j'aimerais tant escaladée pour l'admirer de plus près. Mais nous n'avons pas le temps. Et qui plus est, il est strictement interdit aux touristes de grimper, m'avervit notre guide, qui risque d'y laisser sa licence.

Dommage, je ne peux qu'admirer cette merveille de la nature de loin. Mais j'ai déjà de la chance car la plupart des autres véhicules, trop pressés de rejoindre El Arbol de piedra, ne s'arrêtent même pas pour profiter de ce magnifique paysage naturel.

Pour immortaliser cette montagne, je ne résiste pas à l'envie de chausser mon 300 mm, qui, hélas, vient écraser les nuances de couleurs visibles depuis le pied de la montagne.

En s'éloignant un peu de la voiture, je prends un peu plus de perspectives pour admirer cet iincroyable désert. Le plus sec du monde enfait, car il n'est que le prolongement du fameux désert d'Atacama, au Chili voisin, qui n'a pas vu une seule goutte de pluie depuis des décennies.